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La République tchèque refuse de se joindre au pacte de l’ONU sur les migrations

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La République tchèque refuse de se joindre au pacte de l’ONU sur les migrations

Le gouvernement tchèque a refusé mercredi de se joindre au pacte de l’ONU sur les migrations, à l’instar de plusieurs autres pays dont les Etats-Unis, la Hongrie et l’Autriche.

Migration légale et illégale

Selon le cabinet tchèque, le texte du pacte ne fait pas une différence nette entre la migration légale et illégale.

“La République tchèque respecte à long terme le principe de la différence entre la migration légale et illégale”, a expliqué le vice-Premier ministre Richard Brabec, au cours d’une conférence de presse.

“Notre objectif est naturellement de prendre toutes les mesures possibles pour ne pas soutenir la migration illégale”, a-t-il poursuivi.

Exception des Etats-Unis

En juillet, après 18 mois de négociations, les pays membres de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis, ont approuvé ce pacte, qui préconise notamment de renforcer la coopération internationale pour gérer l’immigration. Il doit être entériné lors d’un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre.

Selon Richard Brabec, le texte final du pacte ne “reflète pas les remarques” formulées par la République tchèque.

“C’est pourquoi la République tchèque a décidé de ne pas se joindre à ce pacte”, a résumé le vice-Premier ministre tchèque.

Position anti-migration stricte

Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, avait déjà remis en cause ce pacte début novembre, estimant que son texte n’était “pas clairement interprété et on pourrait en abuser”.

Andrej Babis a adopté une position anti-migration stricte, refusant d’accueillir même un seul réfugié sur le sol tchèque malgré les demandes des partenaires occidentaux de l’UE.

Washington s’était retiré fin 2017 des travaux sur ce pacte en affirmant qu’il comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump.

Dans les pas des gouvernements hongrois et autrichien, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que son pays ne ferait probablement pas partie de ce pacte, tout comme la Bulgarie qui s’est dite lundi hostile à une adhésion.

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