La Russie avait fini les jeux d’hiver de Sotchi avec 33 médailles dont 13 en or et avait terminé à la première place de cet événement qu’elle organisait en 2014.
Coup de tonnerre. L’ancien patron du laboratoire antidopage de Moscou, Grigory Rodchenkov, a affirmé au New York Times que des athlètes russes avaient bénéficié d’un système de dopage supervisé par le ministère des sports du pays, durant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en 2014. Le Kremlin, par la voix de son porte-parole, a aussitôt démenti, balayant « des accusations totalement sans fondement ». « Cela ressemble tout simplement aux calomnies d’un transfuge », a-t-il déclaré à la presse.
Dans un article publié jeudi 12 mai, Rodchenkov explique avoir développé un cocktail associant 3 stéroïdes anabolisants qu’il mélangeait à de l’alcool, pour réduire le temps durant lequel ils pouvaient être détectés. La substance aurait, selon lui, été distribuée à des dizaines d’athlètes, « dont quinze médaillés olympiques ».
How did Russia win in Sochi? Replacement urine, tamper-proof bottles (not so much) and a hand-sized hole in a wall: https://t.co/xqJ9kCEEPo
— Andrew Das (@AndrewDasNYT) 12 mai 2016
«Nous étions très bien équipés. Nous savions ce que nous avions à faire et nous étions parfaitement préparés pour Sotchi, comme jamais auparavant», a précisé M. Rodchenkov dans l’article publié par le New York Times, rapporté par l’AFP.
Le ministre des sports russe, Vitali Moutko, a, lui, qualifié d’« absurdes » ces informations. « Je pense que les gars [mis en cause par le New York Times] sont des athlètes exceptionnels. Les accusations portées contre eux sont sans fondement. Nous allons analyser cet article et décider comment nous réagirons », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse russe TASS.