Certains votent par devoir civique ou pour soutenir Bachar al-Assad tandis que d’autres rejettent un scrutin «illégitime»: les Syriens étaient appelés mercredi aux urnes pour des législatives organisées par le régime, mais vilipendées par l’opposition.
Pour ce second scrutin depuis le début de la guerre en 2011, 3500 candidats âgés de plus de 25 ans briguent les 250 sièges de député.
Selon la commission électorale, l’élection se déroule «partout sauf dans les provinces de Raqa et Idleb» aux mains de l’EI et du Front Al-Nosra, ainsi que «dans les régions qui connaissent des problèmes de sécurité», en référence aux zones tenues par les rebelles. Mais «les électeurs originaires de ces régions peuvent voter dans les secteurs tenus par l’armée», selon elle, rapporte RT.
#Syria’s #Assad votes in #parliamentary election https://t.co/yQ9u7uU0rN pic.twitter.com/5Cfod9ljR7
— The Cairo Post (@TheCairoPost) 13 avril 2016
Le président Assad a voté en compagnie de son épouse dans un bureau installé à la Bibliothèque nationale.