Home Pure People La vraie raison de la candidature de Stéphane Le Foll au PS n’est pas très glorieuse

La vraie raison de la candidature de Stéphane Le Foll au PS n’est pas très glorieuse

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D’après Le Figaro, une conversation houleuse entre Stéphane Le Foll et Olivier Faure dimanche 7 janvier aurait poussé l’ancien ministre de l’Agriculture à annoncer sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste deux jours plus tard.

La guerre pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste est ouverte ! Pressentie pour succéder à Jean-Christophe Cambadélis, l’ancienne ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a finalement déclaré mercredi 3 janvier qu’elle ne se porterait pas candidate. Depuis, tous les coups bas sont permis. Alors qu’une candidature commune devait être annoncée lors du prochain congrès du parti au mois d’avril, Stéphane Le Foll et Olivier Faure ont fait part de leur intention de briguer le poste dans la même journée.

Souvent qualifiés de “frères jumeaux” au vu de leur positions politiques très proches, les deux hommes se seraient violemment écharpés au téléphone dimanche 7 janvier, rapporte Le Figaro. “Personne ne veut de toi”, aurait lancé Olivier Faure, reprochant à son concurrent d’être “le symbole de l’ancienne génération, très marqué par Hollande”, d’après un proche des deux hommes cité par le quotidien. “C’est ce qu’on verra !”, aurait alors rétorqué Stéphane Le Foll qui a annoncé sa candidature dans les pages du journal régional Le Maine Libre deux jours seulement après ce coup de fil.

Leur conversation animée semble d’ailleurs être à l’origine de l’annonce soudaine de l’ancien ministre de l’Agriculture, estime Le Figaro. Une décision “pathétique” selon un responsable du Parti socialiste cité par le quotidien qui rappelle qu’Olivier Faure et Stéphane Le Foll sont dans une rivalité personnelle alors qu’il n’y a pas un papier à cigarette entre eux idéologiquement”. “C’est inconcevable qu’au sein de l’axe central du parti il y ait deux candidatures. Ça veut dire qu’on donne les clés du parti à l’aile gauche!”, regrette-t-il.