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Laurence Ferrari, soutenue par son époux Renaud Capuçon en pleine polémique

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Laurence Ferrari, soutenue par son époux Renaud Capuçon en pleine polémique

Le 11 octobre 2019, Laurence Ferrari a eu du mal à garder son calme face à Julien Odoul sur le plateau de l’émission Punchline (CNews). Un peu plus tôt, l’élu du Rassemblement national avait sommé une maman portant le voile qui accompagnait une sortie scolaire de quitter la salle du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté “au nom de la laïcité“. Le tout sous les yeux des élèves dont elle s’occupait. Parmi eux se trouvait son fils de 8 ans. Devant une photographie du petit garçon en pleurs, Laurence Ferrari n’a pas eu la force de retenir ses propres convictions. “Vous êtes fier de vous ? Vous n’êtes pas honteux ?“, a-t-elle insisté. Sa réaction lui a valu de se faire très vivement critiquer sur les réseaux sociaux pour son manque d’impartialité journalistique.

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C’est dans les mots protecteurs de son époux, Renaud Capuçon, que la journaliste et animatrice de 53 ans a trouvé refuge. “Les insultes proférées contre Laurence Ferrari, au-delà de la forme crasse et méprisable, montrent à quel point notre pays a besoin de panser ses plaies, écrit-il sur Twitter. Pour ma part, je n’ai que mon violon pour tâcher de transmettre, à travers la musique, un message de paix.” Espérons que la musique du violoniste adoucira les moeurs…

90 personnalités françaises s’élèvent contre Julien Odoul

Laurence Ferrari n’est pas la seule à être excédée par cette scène semblant dater d’un autre siècle. Dans une tribune signée dans le journal Le Monde, 90 personnalités françaises demandent à Emmanuel Macron de “condamner publiquement” les propos de Julien Odoul – dont Marina Foïs, Mathieu Kassovitz ou encore Nekfeu. “Rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale, peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. Cette scène, ces mots, ce comportement sont d’une violence inouïe. Mais par notre lâcheté, par nos renoncements, nous avons contribué, petit à petit, à les laisser passer, à les accepter.”