Le CSA a rendu sa décision, ce vendredi 23 février dans “l’affaire de la robe de Nolwenn Leroy”. Cinq mois jour pour jour après les faits, le gendarme de l’audiovisuel a tranché : aucune sanction n’est prise à l’encontre de Laurent Baffie ni de C8.

“Même s’il comprend les réactions qu’a pu susciter ce geste auprès de certains téléspectateurs, le CSA, en examinant la séquence, a pris en compte d’une part, le contexte manifestement humoristique et provocateur de l’émission et d’autre part, la déclaration de l’invitée minimisant la portée de ce geste. Il a considéré, en l’espèce, que de telles circonstances ne justifiaient pas une mesure d’avertissement auprès de la chaîne”, explique le CSA dans un communiqué.

Samedi 23 septembre dernier, Nolwenn Leroy a fait l’objet d’avances de la part de Laurent Baffie. Dès le début de l’émission, l’acolyte de Thierry Ardisson s’est amusé à remonter plusieurs fois la robe de la chanteuse prétextant que l’émission n’était pas assez divertissante à son goût : “Il faut du cul, du cul“, a-t-il lancé avant que Nolwenn Leroy tente de calmer la situation : “On se connaît depuis longtemps, c’est pour ça que je le laisse mettre sa main sur ma cuisse.” Après ce geste, plusieurs plaintes ont été enregistrées par le CSA, le poussant à ouvrir une enquête.

Une enquête à laquelle Thierry Ardisson s’était opposé expliquant ne pas reconnaître le CSA et ses décisions. “Je trouve cela incroyable ! Je suis un citoyen français qui répond aux lois de mon pays. Si une association de lutte contre le remonté de jupe m’attaque, très bien. Mais, moi, le CSA, je ne reconnais pas cette juridiction intermédiaire !“, s’était-il emporté.