Le commandant militaire en chef du Hezbollah, Mustafa Badreddine, est mort dans une attaque près de l’aéroport de Damas, a annoncé vendredi le mouvement chiite libanais qui combat les rebelles en Syrie au côté du régime de Bachar al-Assad.
Le puissant mouvement armé chiite, ennemi juré d’Israël et classé «organisation terroriste» par les États-Unis, n’a précisé ni la nature ni la date de cette attaque présentée comme «une grande explosion».
«Selon les informations préliminaires, une grande explosion a visé l’un de nos postes près de l’aéroport international de Damas, tuant le frère commandant Mustafa Badreddine et blessant d’autres personnes», a indiqué le parti dans un communiqué. «Nous allons poursuivre l’enquête pour déterminer la nature et les causes de l’explosion et savoir si elle est due à un bombardement aérien, à un missile ou à un tir d’artillerie», a-t-il précisé sans pointer du doigt une quelconque partie, rapporte l’AFP.
Le mouvement chiite, qui a livré une guerre à Israël en 2006, accuse généralement l’État hébreu de l’assassinat de ses cadres, mais il ne l’a pas mis en cause dans ses premiers communiqués sur la mort de Badreddine, indique l’AFP.
A environ 55 ans, il était responsable du dossier de la Syrie, où la guerre fait rage depuis cinq ans entre troupes du régime, rebelles et djihadistes.