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Le dioxyde de titane, bientôt interdit dans les bonbons

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Le dioxyde de titane, bientôt interdit dans les bonbons

Le colorant E171 pourrait bientôt être interdit en France. Cet additif alimentaire cancérogène serait aussi dangereux pour le système immunitaire.

Connaissez-vous le dioxyde de titane ? Ce colorant très utilisé dans l’industrie agro-alimentaire est notamment présent dans les bonbons préférés de nos enfants (sur les étiquettes, il se cache derrière le code « E171 ») ainsi que dans certains médicaments (le Doliprane, l’Advil ou le Spasfon, par exemple) ou encore dans certains plats industriels (sauces, conserves, épices…). Son intérêt est purement esthétique : il sert à donner une belle couleur au produit.

Problème : selon une étude publiée par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) en août 2017 et menée sur des souris, le dioxyde de titane serait non seulement cancérogène, mais aussi dangereux pour le système immunitaire… Pire : parce qu’elles sont microscopiques, les nanoparticules de dioxyde de titane se retrouvent facilement dans nos poumons, dans nos intestins ou encore dans notre foie.

Un colorant cancérogène et dangereux pour le système immunitaire

Bonne nouvelle : « Nous souhaitons suspendre avant la fin de l’année l’utilisation de cette substance comme additif alimentaire en France, a annoncé la secrétaire d’État au Développement durable, Brune Poirson, à nos confrères du Parisien. La France a d’ores et déjà saisi la Commission européenne afin de demander aussi des mesures à ce niveau, dès lors que le dioxyde de titane est susceptible de constituer un risque sérieux pour la santé humaine. »

Une mesure anticipée depuis 2017 par les industriels : les marques françaises Lutti et Carambar & Cie ont déjà supprimé le colorant E171 des bonbons Arlequins et des chewing-gums Malabars.

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