Cette histoire illustre parfaitement la manipulation que peuvent faire certains des réseaux sociaux. Les messages provenant du compte Facebook d’un certain Pablo Reyes sont devenus viraux. Derrière cette supercherie ? une simple fonctionnalité du réseau social.
Suite au massacre d’Orlando, le message d’un certain Pablo Reyes a été massivement partagé et relayé. En apparence daté du 27 décembre 2015, il indiquait ceci : « Traitez-moi de fou mais en 2016 Hillary Clinton sera la première femme présidente, le monde va s’exciter à propos de la mort d’un gorille, Prince va mourir, Mohammed Ali va mourir, Kimbo Slice va mourir, Donald Trump va mourir. Les Etats-Unis vont faire face à la pire fusillade de leur histoire… Je ne veux effrayer personne, mais vous vous souviendrez de mon nom. »
Ce post a de quoi étonner car parmi ces prédictions , quatre sur sept se sont déjà produites. Sauf qu’il s’agit d’une grosse supercherie qui a berné des milliers d’internautes. Pablo Reyes, directeur marketing d’un site parodique américain et soi-disant Nostradamus s’est bien moqué de tout le monde. Et plusieurs sont tombés dans le panneau comme l’indique cette capture d’écran de Slate faite le 13 juin.
Comment il a procédé ? Eh bien, il s’est juste contenté d’éditer un de ses anciens statuts Facebook dans la nuit du 12 au 13 juin, une vague histoire de « blancs à l’extérieur qui prennent des selfies avec des tornades et tout ». Cela donne l’évolution suivante.
Cette supercherie a été facilitée (et rendue possible) suite à un changement opéré par Facebook : auparavant , la mention « modifié » apparaissait à côté de l’heure du nom de l’utilisateur et de la date du message. Mais le réseau social a abandonné cette fonctionnalité et désormais, il faut aller chercher dans les options de la publication pour voir l’historique des modifications.