Le ministre sud-africain de l’Intérieur, Malusi Gigaba, a déclaré avoir été la cible de tentatives d’extorsion après le vol d’une vidéo à caractère sexuel le concernant à la suite du piratage de son téléphone.
“Cercles politiques”
Malusi Gigaba, qui a été ministre des Finances de mars 2017 à février 2018, date à laquelle il a repris le ministère de l’Intérieur, a déclaré dans des tweets envoyés dimanche avoir pris la décision sans précédent d’aborder la question de la vidéo car elle circulait dans les “cercles politiques”.
“Le vol a eu lieu lorsque ma communication a été interceptée illégalement et mon téléphone a été piraté en 2016/17”, a tweeté Malusi Gigaba, des informations confirmées par son porte-parole Vuyo Mkhize.
“Cette vidéo a été au centre de plusieurs tentatives de chantage et d’extorsion, qui remontent à la période qui a immédiatement suivi ma nomination au poste de ministre des Finances, le 31 mars 2017, que j’ai toujours refusé de considérer”, a-t-il ajouté.
This video has been at the centre of a number of blackmail and extortion attempts, dating back to the period immediately following my appointment as Minister of Finance, on 31 March 2017, all of which I have steadfastly refused to entertain…
— Malusi Gigaba (@mgigaba) 28 octobre 2018
Malusi Gigaba a été propulsé d’un poste subalterne à la tête du ministère des Finances lors du limogeage par l’ancien président Jacob Zuma du ministre des Finances Pravin Gordhan.
“Violation flagrante de la vie privée”
Le ministre a dit avoir signalé l’affaire aux forces de l’ordre et aux services de renseignement.
“Je saisis cette occasion pour présenter mes excuses publiquement, à l’avance, au reste de ma famille – en particulier mes enfants, ma mère et mes beaux-parents – et du public sud-africain pour la peine et l’embarras que causera probablement une distribution plus large de ce matériel privé “, a-t-il ajouté.
I take this opportunity to publicly apologise, in advance, to the rest of my family – especially my kids, my mom and my in-laws – and the South African public for the pain and embarrassment the likely wider distribution of this private material will cause…
— Malusi Gigaba (@mgigaba) 28 octobre 2018
Malusi Gigaba a décrit la fuite comme une “violation flagrante de la vie privée”, soulignant ” l’absence manifeste d’une justification d’intérêt public ” dans la distribution du clip qui a largement circulé sur les médias sociaux.