Le Titanic II prendra bientôt la mer. une réplique exacte du paquebot qui a coulé en 1912 après sa collision avec un iceberg, avec la même décoration, la même disposition des 835 cabines et salles de bal. On pourra se balader sur son fameux pont C où se rencontrait les trois classes de passagers, justement là où se sont vus pour la première fois Rose et Jack dans le film de James Cameron sorti en 1997.

En revanche, côté technologie, les systèmes de sécurité et de navigation, eux, seront bien aux normes du XXie siècle. Les ponts seront ainsi dotés de suffisamment de canaux de sauvetage pour tous les passagers, et les cheminées extérieures n’auront qu’une fonction décorative.

Un projet à 500 millions de dollars

À l’origine de ce projet un peu fou qui surfe sur l’attrait mondial pour les croisières, un industriel australien, Clive Palmer, un multi-entrepreneur devenu un des hommes les plus riches d’Australie.

Aujourd’hui, sa compagnie, Blue Star Line, construit plutôt des bateaux de transports de marchandises. Mais en dépit de sa réputation de doux rêveur, Clive Palmer semble déterminé à mener à bien ce projet entamé en 2012. Il prévoit que le premier voyage ait lieu en 2022. Une traversée de l’Atlantique telle que devait la réaliser son modèle, en partant de SouthHampton en Grande-Bretagne, pour relier New York.

On ne connaît pas encore le prix des billets mais la construction, elle, devrait coûter 500 millions de dollars. L’endroit où le paquebot sera assemblé n’a pas été dévoilé. En revanche -cocorico- le siège de la filiale qui gérera sa construction sera en France. Elle devait initialement s’installer en Grande-Bretagne, mais entre-temps, ses citoyens ont voté le Brexit. Or, “il est peu utile d’avoir un siège européen en dehors de l’Europe”, a souligné Clive Palmer. Les équipes européennes du groupe prendront donc leurs quartiers à Paris en mars 2019, avec des recrutements à la clé.