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Les agressions en hausse sur les pharmaciens

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Les agressions en hausse sur les pharmaciens

Les déclarations de pharmaciens se disant victimes d’agressions, à la fois physiques et verbales, a presque triplé en moins d’un an.

La tension monte dans les officines face au risque d’agression. Menaces verbales, insultes, attaques physiques, cambriolages… Le sentiment d’insécurité gagne les pharmacies à en juger le bilan à la hausse des agressions révélé par l’Ordre national des pharmaciens et repris par BFM TV. Ces professionnels se disent de plus en plus victimes de violences à la fois verbales et physiques. Les déclarations d’agressions des pharmaciens se sont fortement multipliées en un an, relève l’Ordre. Celles-ci sont passées de 92 en 2016, à 240 depuis avril 2017.

Les pharmacies de grandes villes plus exposées

La déclaration des agressions est facilitée pour les pharmaciens qui peuvent désormais le faire via un formulaire en ligne. La simplification de la procédure rend compte de statistiques par zone géographique qui témoigne d’une hausse des incivilités et des actes de violence. “On s’aperçoit qu’il y a une augmentation de l’insécurité pour les pharmaciens, qu’il s’agisse de remarques désagréables, de menaces, voire d’actes physiques. C’est très traumatisant pour l’équipe officinale”, juge Alain Marcillac, référent sécurité de l’Ordre national des pharmaciens, cité par BFM TV.

80 % de ces actes de violence se déroulent dans des pharmacies dans des villes de moins de 50 000 habitants. La moitié d’entre eux sont des agressions verbales, selon BFM TV. En 2016, le nombre de plaintes était tombé à 92, avant de remonter à 115 en 2015 puis 240 en avril 2017.

Dernier exemple paru dans la presse régionale, l’agression le 15 février, d’un pharmacien du centre-ville de Landivisiau dans le Finistère. Celui-ci a été mordu à la main par un des malfaiteurs auteurs d’une série de vols à l’étalage.

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