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Les téléconsultations en médecine bientôt prises en charge par la Sécu

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Les téléconsultations en médecine bientôt prises en charge par la Sécu

Cinq syndicats de médecins se sont réunis jeudi 18 janvier pour discuter de la généralisation des téléconsultations.

Jusqu’ici menée à titre expérimental au niveau local, la téléconsultation médicale est sur le point de devenir une réalité en France. Le gouvernement s’est fixé pour objectif de généraliser cette pratique sur tout l’Hexagone en 2018 comme un moyen de résoudre la problématique des déserts médicaux, la pénurie de médecins et donc d’améliorer l’accès aux soins. 18 millions d’euros sont alloués par le gouvernement à la mise en place de ce dispositif sur le territoire.

La Caisse nationale d’assurance maladie (cnam) et cinq syndicats de médecins libéraux (CSMF, FMF, SML, MG France, Le Bloc) se sont donné rendez-vous jeudi 18 janvier pour définir les modalités de mise en œuvre de cette mesure. Objectif de ces négociations prévues pour durer jusqu’à fin mars : s’accorder sur les tarifs de la téléconsultation (examen médical par visioconférence) et de la télé-expertise (demande d’avis entre praticiens).

Un tarif de base à 25 euros ?

Ces téléconsultations, par lesquelles un patient sera reçu par un médecin par écran interposé, doivent à terme être prises en charge par l’Assurance maladie. La généralisation à tous les Français pourrait se faire progressivement. La téléconsultation pourrait bénéficier en premier lieu aux patients en affections de longue durée par exemple ceux touchés par un cancer ou la maladie d’Alzheimer, ou encore ceux qui résident dans un désert médical, selon Nicolas Revel, le directeur général de la CNAM, précise Le Monde.

Quant au coût d’une téléconsultation, cela aussi reste un sujet à définir même si certains plaident pour un minimum de 25 euros, un coût équivalent à celui de la consultation de base . “Un avis ponctuel et court doit être valorisé au minimum sur le tarif de la consultation de base”, juge le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, cité par l’AFP. En cas d’examen approfondi sur la base d’un dossier complet le tarif pourrait être revu à la hausse.

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