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Ligue des champion: Jemerson (Monaco), symbole de la faillite de la maison princière

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Ligue des champion: Jemerson (Monaco), symbole de la faillite de la maison princière

Et dire qu’il venait de connaître sa première titularisation avec le Brésil… Le défenseur central Jemerson a vécu un calvaire mardi contre Leipzig (4-1), entraînant dans sa chute son équipe de Monaco, éliminée de la Ligue des champions.

Si, comme un autre Leonardo – Da Vinci -, Leonardo Jardim a permis à son président, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, de gagner beaucoup d’argent par l’épanouissement de nombreux joueurs, l’entraîneur n’est, lui, pas encore un génie. Ni un alchimiste…

Il n’a pas réussi à transformer le plomb en or. Cela aurait été bien utile contre les Allemands, tellement les Monégasques avaient leurs chaussures plombées. A commencer par celles de Jemerson.

Tout le temps dépassé en première période, il a offert un véritable festival d’erreurs. Un match indigent pour le binôme de Kamil Glik avec qui il forme pourtant, depuis la saison dernière, l’une des charnières centrales les plus solides de Ligue 1.

Oui, mais en Ligue des champions cette saison, la défense monégasque souffre énormément. Jemerson comme les autres. D’abord, sur le premier débordement de Marcel Sabitzer, il manque son dégagement alors que personne ne le presse. Résultat : but pour les Allemands (0-1, 6). La possibilité d’aller jouer une finale pour la qualification à Porto le 6 décembre prochain, s’éloigne déjà.

Encore sous le coup de sa terrible bévue, il enchaîne ensuite avec une relance plein axe totalement ratée. La sanction tombe aussi vite que la précédente: but de Timo Werner (0-2, 9).

– Et dimanche, c’est Neymar –

En moins de dix minutes, Monaco, demi-finaliste la saison dernière, a déjà dit adieu à l’Europe. Mais Jemerson, lui, poursuit son calvaire. En grande difficulté sur chaque attaque allemande (12), il se fait balader tour à tour par Yussuf Poulsen, dont le dribble à la Drogba le crucifie (29), et par Werner (39). Ses pertes de balles, elles, continuent à être dangereuses (36).

Paradoxalement, c’est alors qu’il vient de fêter sa première titularisation avec l’équipe nationale brésilienne, contre le Japon à Lille (3-1), le 10 novembre dernier, que Jemerson se retrouve en grande souffrance. Comme si ce qu’il considère comme “un honneur”, l’avait inhibé. “Mon objectif est de participer à la Coupe du monde, expliquait-il récemment. Pour cela, je dois travailler, être performant en club, progresser encore.”

Il était écrit que le défenseur allait souffrir jusqu’à l’ultime seconde de son infernale mi-temps. Une minute après la réduction de l’écart par Falcao, son attentisme sera fatal à Monaco.

Alors que le prodige guinéen Naby Keita est en train de s’amuser avec Glik et Fabinho, il met un temps fou à venir couvrir. Son intervention est vaine. Et Monaco encaisse un nombre record de quatre buts encaissés en une seule mi-temps. Comme pour ses coéquipiers, la deuxième période ne sera ensuite qu’une longue attente de la fin du match… Car dès dimanche, se profile une ogre, bien plus impressionnant que Leipzig, le Paris SG.

S’il veut croire à une convocation avec les Auriverde cet été en Russie, Jermerson devra alors vite se ressaisir. Surtout qu’en face, il aura un certain Neymar.

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