Home Pure Cinema “L’impression d’être une demi-femme” : Isabelle Nanty, privée de maternité biologique, se confie

“L’impression d’être une demi-femme” : Isabelle Nanty, privée de maternité biologique, se confie

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“L’impression d’être une demi-femme” : Isabelle Nanty, privée de maternité biologique, se confie

La vie a tenté de la priver du bonheur d’être mère. C’était sans compter sur la force de caractère d’du film Les Tuches 4 d’Olivier Baroux depuis le 8 décembre 2021, a appris très tôt qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant. Sa propre mère, traitée au Distilbène pour éviter les fausses-couches, a commis des ravages sans le savoir ce médicament a provoqué des troubles sévères de la grossesse, dont des problèmes de fertilité, chez certaines femmes. C’est pourquoi, en 2004, l’actrice a adopté une petite Tallulah, alors âgée d’un an et demi, née en 2002 en Chine.

Il a fallu que je fasse le deuil d’une maternité biologique

Avant de sauter le pas, bien sûr, il a fallu qu’Isabelle Nanty fasse un grand travail sur elle et s’assure d’avoir les idées claires. “C’est idiot, assure-t-elle dans les colonnes du journal Libération, le 7 décembre 2021. Je sais, pas besoin d’avoir des enfants pour être heureux, mais quand je l’ai découvert, j’ai eu l’impression d’être une demi-femme. Avant d’adopter, il a fallu que je fasse le deuil d’une maternité biologique et que je fasse attention à ce que ma fille ne vienne pas combler un vide.

Jusqu’à 40 ans, on passe par tous les paliers déceptifs de la vie

Il aura fallu attendre quatre décennies pour que le quotidien prenne un nouveau tournant. Isabelle Nanty, qui a “bien raté” sa vie sentimentale, a finalement sauté le pas seule. C’est peut-être pourquoi, en attendant, elle est devenue une mère pour le monde du cinéma francophone. “Jusqu’à 40 ans, on passe par tous les paliers déceptifs de la vie : ceux de l’amour, du travail, de la société, du politique, de l’amitié, poursuit la comédienne. Grâce à ça, on comprend que les gens ont leur limite et qu’on doit les aimer ainsi et ne pas attendre l’impossible. Je crois comme Camus qu’il y a plus de choses à admirer chez l’homme qu’à mépriser.” Elle a, heureusement, sa septième merveille du monde, à admirer, à la maison…