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Marie Drucker : “Sevrage radical” après son départ du JT de France 2, elle explique

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Marie Drucker : “Sevrage radical” après son départ du JT de France 2, elle explique

maman de Jean (né en avril 2015 de sa relation passée avec le haut fonctionnaire et chef d’entreprise français Mathias Vicherat) s’illustrera dans le film Un autre monde, de Stéphane Briszé, en salles à partir du 16 février. Les spectateurs la verront dans la peau d’une certaine Claire. Une oeuvre cinématographique portée par Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain. Si elle connaissait le monde de la télévision par coeur, celui du cinéma était tout nouveau pour elle : “À la télé, on sait comment on est filmé, coiffé, maquillé, éclairé, on a la main. Là c’est l’inverse, on n’a pas son mot à dire, on s’abandonne.”

Si elle a vogué vers de nouveaux horizons, Marie Drucker restera pour de nombreux téléspectateurs la femme qui a présenté le JT de 20h de France 2 de 2008 à 2016. C’est elle qui a pris la décision de partir car elle ne se sentait plus à sa place. Un choix qu’elle n’a pas regretté et qu’elle a gardé pour elle avant de l’annoncer. “J’ai tout donné à ce métier, qui me l’a bien rendu, mais il y a six ans, j’ai eu une prise de conscience : le métier avait changé, je me retrouvais moins dans le rythme, la concurrence, la superficialité d’un monde où tout va très vite. J’avais l’impression d’être frustrée, de ne plus apprendre. (…) Je ne voulais pas entendre : ‘Mais t’es folle, tu gagnes bien ta vie, tu présentes le 20 heures !‘”, a-t-elle poursuivi auprès de nos confrères.

Après son départ, elle a créé sa société de production No School Productions, visant à la création de documentaires et de programmes de fiction. Et mieux valait ne plus lui parler d’actualité car elle a opté pour un “sevrage radical: “Je n’ai plus regardé un journal ou écouté la radio pendant près de quatre ans. J’en connaissais trop les ficelles. Je voulais changer de temporalité. Ne plus être dépendante de cette forme de tyrannie”, a-t-elle précisé. Elle lisait tout de même les “sujets de fond” pour se tenir informée. .