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Melania Trump réclame quatre ans de plus pour “Donald”

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Melania Trump réclame quatre ans de plus pour “Donald”

“Nous avons besoin que mon mari soit notre président pour quatre ans de plus”. Melania Trump a fait mardi l’éloge de “Donald”, louant en particulier sa réponse face à la “terrible pandémie” du Covid-19.

“Ce n’est pas un homme politique traditionnel. Il ne fait pas que parler, il obtient des résultats”, a lancé la Première dame des Etats-Unis, critiquant à plusieurs reprises, en écho aux attaques répétées du président américain, l’attitude des médias.

Au deuxième jour d’une convention républicaine où le nouveau coronavirus n’a été que très rarement évoqué, l’ex-mannequin d’origine slovène, 50 ans, a marqué sa différence en insistant sur les ravages causés par le virus.

“Depuis mars, nos vies ont radicalement changé (…) Je sais que beaucoup de gens sont inquiets, je veux que vous sachiez que vous n’êtes pas seuls”, a-t-elle lancé depuis les jardins de la Maison Blanche.

Promettant que “Donald” ferait tout son possible pour prendre soin de tous ceux qui sont touchés, elle a dénoncé les “attaques” du camp démocrate et les “ragots” colportés par les médias.

A dix semaines de l’élection présidentielle, le discours de la troisième femme de Donald Trump était d’autant plus attendu qu’elle est très en retrait depuis le début de la campagne.

Très discrète depuis son arrivée à la Maison Blanche, elle n’avait jamais prononcé un tel plaidoyer en faveur de son mari, de 24 ans son ainé.

– Le fiasco de 2016 –

Dans ce discours lu avec application sur les deux téléprompteurs placés face à elle, la “First Lady” a contribué à faire passer un message moins anxiogène que celui véhiculé jusqu’ici par le “Grand Old Party”.

Avec cette allocution, la Première dame espérait aussi faire oublier le fiasco de 2016. Son premier grand discours à la convention républicaine avait repris des passages entiers d’un discours d’une autre “First Lady”, elle beaucoup plus présente: Michelle Obama.

L’équipe du milliardaire républicain avait annoncé une convention “très optimiste et gaie”. Mais c’est en évoquant la possible “mort du rêve américain” si Joe Biden l’emportait que le président américain a officiellement lancé sa campagne de réélection lundi.

Le candidat démocrate, vieux routier de la politique américaine, a ironisé mardi, via son équipe de campagne, sur une convention “triste et incohérente”, truffée de “mensonges”.

Largement devancé dans les sondages nationaux, donné battu, d’une plus courte avance, dans de nombreux Etats-clés, Donald Trump a été officiellement investi lundi par son parti à Charlotte, en Caroline du Nord, et a promis une nouvelle victoire.

Fait sans précédent dans l’histoire politique moderne, le chef de la diplomatie Mike Pompeo s’est exprimé lors de cette convention dans une vidéo enregistrée la veille à Jérusalem.

Il est d’usage que le secrétaire d’Etat reste à l’écart de ces grand-messes partisanes, qu’elles soient démocrates ou républicaines.

– Eric et Tiffany –

“Bonjour, je suis Mike Pompeo, je vous parle depuis la magnifique ville de Jérusalem”, a-t-il lancé, dans message clairement destiné la base électorale évangélique du milliardaire républicain.

“Le président Trump a traduit dans les actes sa vision de l’Amérique d’abord. Cela ne l’a peut-être pas rendu populaire dans toutes les capitales du monde, mais cela a marché”.

Comme au premier soir, la famille du président a occupé une place centrale, avec les discours de ses enfants nés de précédents mariages: Eric et Tiffany Trump (36 et 26 ans respectivement).

Lundi, son fils aîné Donald Trump Jr avait résumé l’élection présidentielle à venir à un choix entre “l’église, le travail et l’école” et “l’émeute, le pillage et le vandalisme”. Et vanté sa réaction face au virus “venu de Chine”.

A aucun moment, dans les différentes vidéos diffusées au cours de la soirée, en particulier une cérémonie de naturalisation à la Maison Blanche, le président américain ne portait de masque.

Le milliardaire acceptera officiellement jeudi, et pour la deuxième fois, la nomination de son parti, lors d’un discours dans les jardins de la Maison Blanche.

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