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Menaces d’attaques visant Macron: quatre sympathisants de l’ultradroite présentés à la justice

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Menaces d’attaques visant Macron: quatre sympathisants de l’ultradroite présentés à la justice

Les quatre sympathisants de l’ultradroite qui avaient évoqué un projet d’attaque contre le président Macron lors des commémorations du 11-Novembre, vont être présentés à la justice dans la journée en vue de leur mise en examen, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Ces quatre hommes arrêtés mardi en Moselle par les services antiterroristes, vont être présentés à des juges d’instruction dans le cadre de l’ouverture par le parquet de Paris d’une information judiciaire, pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle” et infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.

Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.

Au total, six suspects âgés de 22 à 62 ans, dont un ancien militaire, avaient été interpellés par la DGSI lors de ce coup de filet mené dans la mouvance de l’ultradroite, le troisième en dix-huit mois.

Deux d’entre eux, un homme interpellé en Ille-et-Vilaine et une femme de 61 ans arrêtée dans un petit village de l’Isère, ont vu leur garde à vue levée jeudi et vendredi.

Ces “sympathisants de l’ultradroite”, “à tendance survivaliste”, étaient suivis par les services de renseignement, selon une source proche du dossier.

Des armes à feu ont été retrouvées aux domiciles des suspects.

Dans des échanges téléphoniques, des membres de ce groupuscule avaient évoqué des projets, dont celui de s’attaquer au président de la République, selon cette source.

“Le projet d’attaque ne semble pas abouti mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11-Novembre”, avait expliqué une source proche de l’enquête à l’AFP. Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire dès le 31 octobre.

C’est parce que l’un d’eux, Jean-Pierre B., domicilié en Isère (sud-est), s’est déplacé “dans l’est” de la France, alors qu’Emmanuel Macron s’y trouvait pour les commémorations, que les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont intervenus, selon la source proche du dossier.

Interpellé en Moselle, Jean-Pierre B. était notamment en possession d’un poignard.