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Meurtre d’Angélique : les collègues du meurtrier expriment leur ”dégoût”

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Meurtre d’Angélique : les collègues du meurtrier expriment leur ”dégoût”

PHOTOS. Sur les réseaux sociaux, les collègues de David Ramault, chauffeur de bus ayant avoué le viol et le meurtre de la jeune Angélique la semaine dernière, ont fait part de leur stupéfaction et se disent “trahis”.

Sous le choc. Depuis plusieurs jours, les habitants de Wambrechies dans le Nord sont dans l’incompréhension. David Ramault, père de famille de 45 ans, a avoué le viol puis le meurtre de la jeune Angélique, âgée de 13 ans. Les trois jours qui ont suivi ce terrible drame, le meurtrier chauffeur de bus a continué de se rendre à son lieu de travail. Aujourd’hui, ses collègues sont sans voix.

Interrogé par France Info, un salarié de Transpole, société qui employait David Ramault, révèle avoir discuté de l’enlèvement de la jeune fille avec le meurtrier : “En prenant son service, mon collègue l’a croisé dehors. Il m’a dit qu’il avait le visage grave et fatigué, il était différent. Il y avait une émotion sur son visage.” Le collègue en question prend alors de ses nouvelles de David Ramault, qui lui indique qu’il ne va pas bien : “Il lui a dit qu’une fille qu’il connaissait avait disparu. Il lui disait que cela lui faisait de la peine, qu’il avait un enfant du même âge et que cela lui faisait mal que ça arrive dans sa ville.”

Un homme “souriant” qui “n’a jamais fait d’histoires”

Un autre collègue témoigne et révèle ne pas comprendre comment David Ramault a pu se rendre durant trois jours à son lieu de travail, comme si de rien n’était : “On se sent un peu trahi, il est venu travailler, il fallait avoir du cran pour venir bosser.” L’homme se souvient d’un collègue “souriant”, qui “n’a jamais fait” la moindre histoire : “Il était même toujours prêt à rendre service pour dépanner les autres collègues”.

Aujourd’hui, les salariés de Transpole sont abasourdis. Se sentant “trahis”, les chauffeurs de bus ne comprennent pas comment ils ont pu ignorer la lourde peine d’emprisonnement à laquelle leur collègue avait été condamné en 1996 : “On lui a tous serré la main pendant des années en ne sachant pas qu’il avait déjà été condamné par le passé.