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#MoisSansTabac : 21 % des étudiantes ne souhaitent pas arrêter de fumer

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#MoisSansTabac : 21 % des étudiantes ne souhaitent pas arrêter de fumer

À l’occasion du #MoisSansTabac, une nouvelle étude s’intéresse plus particulièrement au tabagisme chez les étudiantes et les lycéennes françaises.

Le #MoisSansTabac, c’est reparti. Organisée par Santé Publique France, l’Assurance Maladie et le Ministère de la Santé via le site Tabac Info Service, l’initiative en est déjà à sa troisième édition : ce sont aujourd’hui plus de 230 000 Français qui se sont engagés à dire « adieu » à la cigarette d’ici à la fin du mois de novembre 2018.

À l’heure actuelle, la France compte 12 millions de fumeurs. Et les femmes ne sont pas les dernières puisque le pourcentage de fumeuses est passé de 21,5 % en 2000 à 30,8 % en 2017, chez les 45 – 54 ans.

Selon une récente étude OpinionWay pour la SMEREP réalisée au mois de mai 2018 auprès de 1000 lycéens et 1001 étudiants, 28 % des étudiantes en France sont des fumeuses régulières. Côté lycée, 14 % des filles se disent « actuellement fumeuses de manière régulière ou occasionnelle ».

Volonté seule, hypnose thérapeutique et cigarette électronique

Bonne nouvelle : si, d’après ce sondage, 21 % des étudiantes qui fument ne souhaitent pas se débarrasser de leur addiction, les ¾ restants aimeraient arrêter de fumer.

Premier argument invoqué (par 66 % des fumeuses interrogées) : la santé. Arrive ensuite l’argument économique (mentionné par 56 % des répondantes) et l’aspect esthétique – ainsi, 32 % des étudiantes fumeuses en ont marre des dents jaunes, de l’haleine nicotine et du teint terne…

Arrêter de fumer, oui, mais comment ? Si 61 % des étudiantes fumeuses ont prévu de se fier à leur seule volonté, 20 % auraient envie de faire confiance à l’hypnose thérapeutique et 18 % envisagent de passer à la cigarette électronique.

Attention toutefois, selon une étude américaine publiée en août 2018 par l’Université de Californie, le vapotage quotidien pourrait multiplier par deux le risque d’infarctus.

Source : communiqué de presse SMEREP

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