Home Pure Musique Mort de Jacob Desvarieux : est-ce la fin du groupe Kassav’ ? Jocelyne Beroard n’y croit plus

Mort de Jacob Desvarieux : est-ce la fin du groupe Kassav’ ? Jocelyne Beroard n’y croit plus

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Mort de Jacob Desvarieux : est-ce la fin du groupe Kassav’ ? Jocelyne Beroard n’y croit plus

Lors d’une nouvelle interview accordée au Parisien, samedi 31 juillet 2021, Jocelyne Beroard s’est épanchée sur la mort de Jacob Desvarieux, le fondateur du groupe Kassav’. Une dure nouvelle pour la chanteuse de 66 ans, qui n’a pas encore eu l’occasion de faire son deuil auprès des autres membres du groupe. “Je suis à Paris. Nous attendons de nous retrouver, avec sa famille et l’entourage. Enfin, si nous le pouvons. Avec la pandémie, cela devient compliqué, a-t-elle déploré, il faut aussi imaginer demain sans Jacob.”

Interrogée sur l’avenir du groupe Kassav’ sans son charismatique musicien, Jocelyne Beroard n’a pas souhaité véhiculer de faux-espoirs aux fans. “Continuer sans Jacob, cela ne va pas être possible. On a déjà perdu un chanteur, Patrick Saint-Éloi, en 2010. Sans Jacob, est-ce qu’on a le droit d’appeler encore le groupe Kassav’ ? Je ne sais pas, on va y réfléchir. Je crois qu’il est peut-être bon de penser autrement aujourd’hui“, a-t-elle expliqué au média.

Et de poursuivre au sujet de la longévité du groupe : “J’entends dire que le groupe a eu seulement du succès dans les années 1980. Ce n’est pas vrai. On a fêté nos 30 ans au Stade de France, en 2009, et les 40 ans à l’Arena de Nanterre, remplie à 40 000 personnes. Ce n’est pas rien. Kassav’, c’est aussi trente-cinq ans de succès de par le monde.

Jacob était le socle du groupe

Egalement questionnée sur sa proximité avec Jacob Desvarieux, décédé des suites de la Covid-19, le 29 juillet, Jocelyne Beroard n’a pas manqué de rappeler la parfaite entente entre chaque membre du groupe. “On était vraiment les cinq doigts de la main. Maintenant, cette main est amputée…“, a-t-elle confié. Et de continuer à propos de la vie privée du chanteur : “Jacob s’est aussi fait tout seul. Il avait une mère qui avait du caractère, qui l’a amené, à une époque où les gens ne voyageaient pas, en Afrique. Elle l’a éduqué à la dure. Et cela a fonctionné. Quand il a fondé Kassav’, il a continué à se construire et à s’améliorer. Il a appris seul le solfège pour écrire les partitions des cuivres. Je l’admire. Jacob, c’est mon frère. C’est le socle de Kassav’.”