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Mort de Jean-Paul Belmondo – Vanessa Paradis intimidée par l’acteur : “Je n’osais pas le déranger”

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Mort de Jean-Paul Belmondo – Vanessa Paradis intimidée par l’acteur : “Je n’osais pas le déranger”

Sa toute première fois au théâtre est imminente. Vanessa Paradis va fouler les planches du Théâtre Edouard-VII de façon très inédite le 14 septembre 2021, pour y jouer la pièce Maman, écrite et mise en scène par son époux Samuel Benchetrit. Au cinéma en revanche, la comédienne a de longues années d’expérience au compteur. Elle, qui a débuté en 1989 dans le film Noce blanche, de Jean-Claude Brisseau, a même eu l’occasion de croiser la route de l’inoubliable Jean-Paul Belmondo, disparu il y a une semaine à l’âge de 88 ans. C’était en 1998.

Vanessa Paradis a effectivement donné la réplique à deux monstres sacrés du cinéma français dans Une chance sur deux, de Patrice Leconte. En incarnant Alice Tomaso, l’actrice s’est frottée au talent brut de ses modèles, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, et en garde un souvenir d’autant plus vif aujourd’hui. “Nous avons passé quatre mois près de Nice, raconte-t-elle dans le Journal du Dimanche. Jean-Paul était toujours très entouré de sa bande, à rigoler, tandis qu’Alain restait seul. Il m’a beaucoup impressionnée : il avait plus de 60 ans, avait toujours des muscles gros comme ça et il tenait encore à effectuer ses cascades. Il m’a ainsi vraiment rejointe par l’échelle d’un hélicoptère, se balançant dans le vide après s’être hissé sur le toit d’une voiture !

Le pays entier garde cette image en tête de Jean-Paul Belmondo suspendu à un hélicoptère dans Peur sur la ville. Et pour cause : l’acteur adorait réaliser lui-même ce genre de folles séquences. Mais en coulisses, il se montrait plus calme, plus posé qu’à l’écran. “Je n’osais pas trop le déranger mais j’ai eu la chance de longuement parler avec lui, lors d’un tournage de nuit, ajoute Vanessa Paradis. J’étais comme une petite fille à l’écouter parler. Bébel, c’était mon enfance, Le Magnifique et toutes ses comédies des années 1970 et 1980. Plus tard, j’ai découvert ses films plus anciens. Mon préféré ? Pierrot le fou, avec ce jeu de couleurs fantastique et le couple sublime avec Anna Karina. Sa disparition nous arrache à tous un bout de notre vie…

Retrouvez l’interview de Vanessa Paradis dans le Journal Du Dimanche, n°3896 du 12 septembre 2021.