Home Pure Télé Mort de Jean-Pierre Pernaut : “J’aimerais t’empêcher d’aller fumer”, lettre déchirante de sa “soeur”

Mort de Jean-Pierre Pernaut : “J’aimerais t’empêcher d’aller fumer”, lettre déchirante de sa “soeur”

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Mort de Jean-Pierre Pernaut : “J’aimerais t’empêcher d’aller fumer”, lettre déchirante de sa “soeur”

La disparition de sa femme Nathalie Marquay, leurs deux enfants Lou (19 ans) et Tom (18 ans) ainsi que son ex-épouse Dominique Bonnet accompagnée d’Olivier et Julia, nés de cette union avec la star du JT de TF1, lui ont rendu un bel hommage. Ils n’étaient pas seuls : des centaines d’anonymes mais aussi bon nombre de personnalités, notamment des collègues de la Une, avaient fait le déplacement en la basilique Sainte-Clotilde, située dans le VIIe arrondissement de Paris. Parmi eux, Evelyne Dhéliat, qui pleure son “frère”. Dans Télé 7 Jours en kiosques ce lundi 14 mars 2022, la célèbre Miss météo de 73 ans adresse une tendre lettre au regretté Jean-Pierre Pernaut.

Très cher Jean-Pierre, mais pourquoi cette si mauvaise idée, toi qui n’en avais que des bonnes ? Pourquoi es-tu parti ? À nous, cette fois-ci, tes collègues, tes copains, tes proches, de pousser un gros coup de gueule ! Pourquoi es-tu parti ? Si tu avais vu la salle de fabrication du journal le soir de ton départ… Toute la rédaction était là, unie, abasourdie, te faisant une ovation. Si tu voyais les témoignages d’amour et de reconnaissance qui nous arrivent de toute la France !“, écrit-elle, le coeur brisé mais fière.

Et de poursuivre : “Comme j’aimerais pouvoir rembobiner le film de la vie pour t’empêcher d’aller fumer cette foutue clope, profitant du moment où je dictais mon texte pour la météo.” Toutefois, Evelyne Dhéliat souhaite “oublier les regrets pour repenser qu’aux bons moments“, à savoir “les ‘casse-croûtes’ matinaux dans ton bureau, apportés, avec les produits régionaux, par les correspondants qui t’aimaient tant ; les déjeuners après le 13 heures au self de TF1“. “Tu partageais avec ton équipe ces moments de détente, et, parfois, de fous rires. Je les partageais aussi avec vous. Et ton rire, justement, rauque et joyeux, que l’on entendait du fond du couloir, se souvient-elle. Quant à nos propres souvenirs, ils recouvrent des décennies passées côte à côte dans le travail et souvent dans la vie. Tu as marqué pour toujours l’histoire de la télévision française. Tu nous manques, et ton empreinte est gravée à jamais dans nos coeurs.

Une lettre bouleversante, entre mots d’amours et profonds regrets…