Home Pure Télé Mort d’Igor et Grichka Bogdanoff : leur discrète soeur Véronique leur rend hommage

Mort d’Igor et Grichka Bogdanoff : leur discrète soeur Véronique leur rend hommage

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Mort d’Igor et Grichka Bogdanoff : leur discrète soeur Véronique leur rend hommage

Moins d’un mois après la disparition de Grichka, le 28 décembre 2022 et de son frère le 3 janvier, et alors que la famille des jumeaux a remercié ses amis pour leur soutien, leur petite soeur Véronique est revenue, dans La Dépêche du bassin, sur sa relation avec ses deux grands frères.

Les obsèques des célèbres jumeaux scientifiques n’ont pas fini de faire réagir leur famille. Après avoir suscité moult réactions et provoqué un défilé de personnalités à l’église de la Madeleine à Paris, leur soeur Véronique s’est livrée, cette semaine, à quelques confidences sur le trio fraternel qu’ils formaient : “On s’est rapprochés de plus en plus en grandissant. Ils m’emmenaient partout, par exemple en petit avion depuis l’aérodrome de Nogaro, pour voler au-dessus de la mer, puisqu’ils étaient pilotes, tous les deux (…) Je faisais des allers-retours à Paris. J’ai perdu ma mère à 15 ans. Les jumeaux m’ont dit : ‘Viens à la maison'”. Deux frères qui lui ont offert “un environnement sain et protégé”.

Vivant depuis 2005 au Cap Ferret, Véronique n’a pas eu la chance de recevoir ses frères dans sa demeure du bord de mer. Elle a expliqué cette anomalie : “Ils étaient très branchés Saint-Tropez. Igor aimait beaucoup l’océan : il allait soit à Hossegor soit à Lacanau avec sa famille ou des amis. Alors que lui avait des racines très terriennes, Grichka était un homme des villes, des bibliothèques, un homme de sciences, qui pouvait passer des journées entières à chercher des formules mathématiques (…) il passait ses vacances par exemple à Bruges ou Bruxelles.”

Véronique n’en a jamais voulu à ses frères, et garde un attachement si particulier à ces deux hommes, à la “présence enveloppante, chacun à leur manière. Ils étaient si intemporels, si à part, que leur mort ne déclenche pas des questions sur notre propre mort“.