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Mortalité infantile : elle stagne en France

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Mortalité infantile : elle stagne en France

La mortalité infantile est stable en France depuis dix ans après des décennies de baisse.

Après avoir très fortement diminuée tout au long du vingtième siècle, la mortalité infantile est stable en France depuis une dizaine d’années, avec 3,7 décès d’enfants de moins d’un an pour 1000 naissances vivantes, selon les résultats d’un rapport de l’Insee. Contrairement à la France, la mortalité infantile tend à diminuer depuis 2005 dans presque tous les pays de l’UE, même dans ceux où il était déjà faible (de 3 à 1,9 en Finlande, de 3,7 à 2,7 en Espagne).

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La mortalité infantile affecte les nourrissons dans les premiers jours de la vie, la moitié des bébés décédés avant leur premier anniversaire ayant vécu moins d’une semaine. En 2016, 2900 enfants de moins d’un an sont morts en France pour 784 000 naissances, soit un taux de 3,7 pour 1000, identique à celui de 2015 et similaire à de celui de 2005 (3,8).

Depuis 2005, le taux reste stable autour de 3,5 pour mille en France métropolitaine et 3,7 pour mille dans la France entière. Mais, la mortalité avant sept jours augmente légèrement ces dix dernières années, alors qu’elle continue de diminuer entre 28 jours et un an.

Les disparités nationales

D’après le rapport de l’Insee, il existe des disparités géographiques quant au taux de mortalité infantile en France. On observe qu’à Mayotte et en Guyane, plus de 9 enfants sur 1 000 meurent avant leur premier anniversaire. En métropole, le département de la Haute-Vienne affiche un taux de mortalité de 5,4, et la région des Pays de la Loire, avec un taux de 3 pour 1 000 !

Parmi les 28 pays de l’Union, la France se place dans la moyenne européenne des (3,6 pour 1 000). C’est la Finlande qui occupe la première place avec le taux le plus faible avec 1,9 décès pour 1 000 naissances. La Roumanie et Malte se positionnent en dernières positions, avec un taux supérieur à 7.

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