Deux nouveaux séismes ont frappé dimanche l’île indonésienne de Lombok, causant d’importants dégâts matériels, mais ne faisant pour l’instant aucune victime. Les habitants de l’île demeurent terrorisés par la crainte de nouvelles répliques.
Deux séismes d’une magnitude de 6,3 et 6,9 ont secoué dimanche 19 août, à plusieurs heures d’intervalle, l’île de Lombok, en Indonésie, endommageant des constructions et provoquant des scènes de panique, deux semaines après un tremblement de terre qui a fait plus de 460 morts.
L’épicentre du premier séisme, d’une magnitude de 6,3, se trouvait au sud-ouest de la ville de Belanting, dans l’est de Lombok, à une profondeur de sept kilomètres. Des habitants ont affirmé que la secousse avait été fortement ressentie dans l’est de l’île.
>> À voir sur France 24 : Après le séisme de Lombok, les enfants traumatisés réapprennent à vivre
Quelques heures plus tard, un deuxième séisme, d’une magnitude de 6,9, a frappé l’île. Son épicentre a été localisé à une profondeur de 20 km et à environ cinq kilomètres au sud de Belanting, selon l’Institut américain de géophysique (USGS). Aucune alerte au tsunami n’a été émise.La secousse a également été ressentie à Mataram, la capitale de l’île, et sur l’île touristique voisine de Bali.
Les envoyés spéciaux de France 24, Philomène Rémy et Clovis Casali, étaient encore il y a peu présents sur les zones touchées par les séismes du dimanche 19 août.
Pas de victime signalée
Dans l’immédiat, aucune victime n’a été signalée à la suite de ces séismes, mais des dégâts matériels ont été constatés. Le 11 août, une précédente secousse avait fait 17 morts sur l’île.
Le porte-parole des services régionaux chargés des catastrophes, Agung Pramuja, a ainsi indiqué que des habitations et d’autres constructions situées dans le district de Sembalun, sur les versants du Mont Rinjani, deuxième plus haut volcan d’Indonésie, s’étaient effondrées dimanche.
>> À voir sur France 24 : A Lombok, l’entraide au cœur de la reconstruction
Parmi les constructions détruites figurent également des postes de contrôle qui étaient utilisés auparavant par les randonneurs effectuant l’ascension du Mont Rinjani. Le nombre exact de constructions endommagées doit encore être établi, a ajouté Agung Pramuja.
Avec AFP
Première publication : 19/08/2018