Home Pure Cinema Obsèques de Jean-Jacques Beineix : Béatrice Dalle soutenue par Jean-Hugues Anglade

Obsèques de Jean-Jacques Beineix : Béatrice Dalle soutenue par Jean-Hugues Anglade

0
Obsèques de Jean-Jacques Beineix : Béatrice Dalle soutenue par Jean-Hugues Anglade

Le réalisateur Jean-Jacques Beineix est mort à l’âge de 75 ans, le jeudi 13 janvier à son domicile parisien, des suites d’une longue maladie. Ses obsèques étaient organisées une semaine plus tard, en l’église Saint Roch à Paris, en présence de plusieurs personnalités.

Rendez-vous était donc donné dans la matinée, dans le 1er arrondissement de la capitale, pour une cérémonie d’adieux à Jean-Jacques Beineix. Il fallait bien évidemment compter sur l’actrice Jean-Hugues Anglade. Tous deux ont tourné dans le film 37,2° le matin, paru en 1986 et qui avait alors séduit en salles 3,6 millions de spectateurs. Un film devenu culte qui sera d’ailleurs rediffusé pour l’occasion samedi 22 janvier sur Arte. Bouleversée par cette disparition, la comédienne lui avait rendu hommage en ligne. “Zorg et Betty sont orphelins“, avait-elle réagi sur Instagram, se souvenant du tournage comme l’une “des plus belles pages de ma vie“.

Parmi ceux venus faire leurs adieux, il fallait également compter sur la présence de Dominique Besnehard, Vladimir Cosma, Patrick Chesnais ou encore Gérard Krawczyk, Jean-Pierre Lavoignat, Claudie Ossard…

Jean-Jacques Beineix avait d’abord entamé des études de médecine avant de préparer la prestigieuse école de cinéma Idhec (aujourd’hui Femis), ratée de peu. Ses premiers projets l’amènent ensuite à la publicité. Il réalisera notamment le spot de lutte contre le sida multi-diffusé Il ne passera pas par moi. Après plusieurs projets, il décide de quitter le milieu. Après 37°2 le matin suivront plusieurs films, tous des échecs, dont Roselyne et les lions et IP5 – L’île aux pachydermes. En 2001, après neuf ans d’absence, il revient avec Mortel Transfert, un échec critique et commercial complet souligne l’AFP. Ce sera le dernier de ses six longs-métrages, suivi de documentaires pour la télévision (Les enfants de Roumanie, Place Clichy sans complexes…), sous la bannière de sa société de production, Cargos Films.