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Patrick Bruel, fébrile face à la mort de Guy Carcassonne : “Un grand chagrin”

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Patrick Bruel, fébrile face à la mort de Guy Carcassonne : “Un grand chagrin”

C’est avec une émotion palpable que Patrick Bruel a accepté d’être au coeur d’un documentaire, diffusé le 1er novembre 2019 sur France 3. En évoquant ses passions, ses amours et ses souffrances, le chanteur de 60 ans a réouvert quelques chapitres compliqués de son existence. En 2013, notamment, il perdait l’un de ses piliers les plus indétrônables en voyant partir le constitutionnaliste Guy Carcassonne. “Coup de foudre amical, se souvient-il la voix tremblante. Sa manière de penser, de fonctionner. On est devenus amis. Vingt-sept ans d’amitié, de complicité, pas une ombre. C’était beaucoup de conversation. Combien de fois je lui passais un coup de téléphone et il me disait ‘Passe en bas de mon bureau’…

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Je me suis retrouvé face à moi, peut-être pour la première fois

La douleur est si vive que Patrick Bruel a écrit une chanson en l’honneur de ce “frère” qu’il a perdu trop tôt. Dans son nouvel album, qui sortira le 29 novembre 2019, l’acteur-chanteur a effectivement dédié un titre – le treizième du disque – à Guy Carcassonne : Mon repère. “Il savait qu’il y avait quelque chose, poursuit-il sur France 3. Quel que soit le moment, qu’importe ce qu’il était en train de faire, il y avait toujours dix minutes dans la voiture ou quinze minutes au café pour régler mon problème. Il avait toujours une solution. C’est un grand chagrin. Je me suis retrouvé face à moi, peut-être pour la première fois.

Mort de Guy Carcassonne : les raisons véritables de sa disparition

Guy Carcassonne est mort d’une hémorragie cérébrale, à 62 ans, lors d’un voyage à Saint-Pétersbourg avec son épouse Claire Bretécher. Il a été enterré au cimetière de Montmartre, à Paris, le 3 juin 2013. A la suite de ce drame, Patrick Bruel lui faisait déjà un clin d’oeil à la moindre occasion. “Je n’ai jamais connu un tel chagrin, je ne m’en remets pas”, admettait-il dans les colonnes du magazine Paris Match. S’il a appris à faire avec, la peine est encore, semble-t-il, extrêmement vive…