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Pollution: les enfants en première ligne

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Pollution: les enfants en première ligne

En marchant sur le trottoir ou installés dans leur poussette, les enfants sont en première ligne face à la pollution. C’est la conclusion d’une étude de l’ONG allemande Deutsche Umwelthilfe.

L’organisme a mesuré les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) à une hauteur d’un mètre puis deux mètres du sol, dans 500 rues de six villes allemands, rapporte Le Parisien qui cite l’étude. En moyenne à un mètre du sol, les niveaux de NO2 étaient 7,2% plus importants. Sur l’un des sites, la présence du polluant était même 37% plus importante.

“On a des effets de stratification de la pollution aux abords de la circulation. Cette stratification est fonction des mouvements de l’air, si vous avez des rues un peu étroites, vous avez plus de risque d’avoir des concentrations de NO2 plus élevées au niveau du sol”, analyse sur BFM Paris Gilles Dixsaut, pneumologue et président de la Fondation du souffle. 

Des risques de développer des maladies respiratoires

En résumé, plus on est près du sol, plus la pollution est forte. Les enfants, par leur petite taille sont donc particulièrement exposés. Cette exposition n’est pas sans conséquences sur leur santé, leur système respiratoire étant encore en développement. “On sait que les jeunes enfants exposés à une pollution élevée ont plus de risques de développer plus tard une maladie respiratoire”, poursuit Gilles Dixsaut. Asthme, problèmes bronchiques peuvent ainsi être favorisés dès l’enfance par la pollution. 

“C’est vrai dans toutes les agglomérations, avec des différences sensibles selon l’orientation des rues. Mais c’est vrai dans toutes les grandes villes où vous avez une circulation importante, en particulier celles où vous avez une circulation de véhicules diesel, qui est la principale source dans la circulation de dioxyde d’azote”, ajoute le pneumologue. 

En France, le gouvernement table sur la fin de la vente de véhicules diesel ou à essence en 2040. A Paris, la municipalité a décidé de devancer cette date et a fixé l’objectif du zéro diesel en 2024 sur son territoire puis la fin des véhicules thermiques à l’horizon 2030. En France, la pollution atmosphérique serait à l’origine de 48.000 décès prématurés par an selon Santé publique France. 

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