Home Pure Info Dépêche Pour sauver la planète, il faut réduire de 90% la consommation de viande

Pour sauver la planète, il faut réduire de 90% la consommation de viande

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Pour sauver la planète, il faut réduire de 90% la consommation de viande

La consommation globale de viande devra être réduite drastiquement si le monde veut agir contre le réchauffement climatique. C’est le constat d’une étude parue dans la revue Nature et consacrée à l’impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire – consommatrice d’eau et source de déforestation – est un facteur majeur de réchauffement climatique. Pour préserver l’environnement, les pays développés en particulier devraient réduire de 90% leur consommation de viande, ont calculé les chercheurs.

Nourrir une population en pleine expansion

L’élevage en particulier a un fort impact sur la santé de la planète, les animaux générant de fortes émissions de méthane qui contribuent largement au réchauffement. Par ailleurs, produire de la viande est aussi synonyme de consommation d’eau: pour produire 500 grammes de bœuf, il faut près de 7.000 litres d’eau.

“Aucune solution à elle seule ne suffira à nous garder dans ‘les limites planétaires’, souligne Marco Springmann, de l’université d’Oxford. Mais si toutes les solutions étaient mises en œuvre ensemble, il pourrait être possible de nourrir de façon durable une population en pleine croissance”. Alors que l’ONU vient de publier un bilan scientifique alarmant sur l’accélération du réchauffement climatique, le scientifique ajoute que “sans action concertée, les impacts environnementaux de notre alimentation pourraient croître de 50 à 90% d’ici 2050 du fait de la croissance de la population et de régimes toujours plus riches en graisses, sucre et viande”. 

Nécessaires réformes politique et industrielle

Par ailleurs, les scientifiques précisent que réduire de moitié le gaspillage alimentaire dû à de simples problèmes de gestion, permettrait d’endiguer les répercussions environnementales de 16%. Pour Marco Springmann, “il faut une approche globale, en terme de politiques et d’industrie, pour permettre ces changements des modes d’alimentation, pour les rendre plus sains, plus axés sur les végétaux et le plus attrayants possible pour le plus grand nombre”.

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