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Pour son dernier discours à l’ONU, Obama dénonce la montée du «populisme»

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Pour son dernier discours à l’ONU, Obama dénonce la montée du «populisme»

Le président américain Barack Obama a mis en garde mardi, lors de son dernier discours à la tribune de l’ONU, contre la montée en puissance d’un « nationalisme agressif » et d’un « populisme grossier » à travers le monde.

« Nous ne pouvons ignorer ces visions. Elles reflètent un mécontentement chez trop de nos citoyens », a-t-il déclaré. Cependant, a-t-il ajouté, « elles ne peuvent offrir la sécurité et la prospérité sur le long terme ».

Guerre en Syrie et crise des réfugiés

Le président Obama a appelé mardi à la tribune de l’ONU à poursuivre les efforts diplomatiques en Syrie en dépit des revers, martelant qu’il n’existait pas de solution « militaire » au conflit meurtrier.

« En Syrie, où il n’y aura pas in fine de victoire militaire, nous allons devoir poursuivre le difficile travail de la diplomatie qui vise à mettre fin à la violence et à apporter de l’aide à ceux qui en ont besoin », a-t-il déclaré.

Sans mentionner directement le fragile cessez-le-feu négocié avec Moscou qui est en train de voler en éclats, M. Obama a dénoncé avec force l’attitude de la Russie « qui tente de retrouver sa gloire passée grâce à la force ».

« Sur la durée, cela diminuera son rang dans le monde et rendra ses frontières moins sûres », a-t-il mis en garde.

Le président américain a par ailleurs appelé à une mobilisation accrue en faveur des réfugiés, en particulier mais pas seulement, ceux déplacés par cette guerre.

« Il y a de nombreux pays, en particulier des pays riches, qui peuvent faire plus pour aider », a lancé le président américain qui devait s’exprimer sur ce sujet lundi après-midi lors d’une réunion de chefs d’État sur ce thème.

« Nous devons aller de l’avant, même quand c’est difficile d’un point de vue politique », a-t-il lancé, évoquant ces hommes et ces femmes jetés sur les routes et contraints d’abandonner « tout ce qu’ils connaissent, tout ce qu’ils aiment ».

« Nous devons nous imaginer ce que cela serait si cela arrivait à nos familles, à nos enfants », a-t-il insisté.

Il y a 65 millions de personnes déplacées dans le monde, dont 21 millions de réfugiés, fuyant persécutions, pauvreté ou conflits. En deux ans, 7000 hommes, femmes et enfants ont péri en Méditerranée en tentant de gagner l’Europe.

Lundi, à la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale, les 193 pays de l’ONU ont promis de tenter d’améliorer le sort de millions de réfugiés pour répondre à cette crise sans précédent, mais sans se fixer d’objectifs chiffrés, au grand dam des ONG.

L’urgence climatique

« Si nous n’agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir », a déclaré M. Obama. Il doit y avoir un sens de l’urgence dans la mise en oeuvre de l’accord et dans l’aide aux pays les plus pauvres pour qu’ils aillent au-delà des forces d’énergie destructives ».

Source : AFP

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