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Quand Facebook devient un espace de trafic d’animaux sauvages

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Quand Facebook devient un espace de trafic d’animaux sauvages

Depuis sa création en 1976, l’ONG Traffic mène un combat sans merci pour traquer les trafiquants d’animaux et de végétaux. Son dernier terrain d’enquête : Facebook.

Dans un rapport publié le 3 mars, l’association explique qu’elle a découvert l’existence de 14 groupes Facebook d’origine malaisienne qui revendent des animaux protégés. Plus de 300 animaux sauvages dont des ours malais, des gibbons, des loutres, ou des binturongs, un mammifère frugivore, seraient actuellement en vente sur le réseau social.

La plupart de ces groupes sont de type «fermés», ce qui signifie qu’un utilisateur doit demander l’autorisation à l’administrateur pour y entrer. Cela n’a pas empêché pas ces espaces d’avoir réuni près de 68 000 membres actifs dont 106 vendeurs récurrents, d’après l’association.

«L’expansion des réseaux sociaux semble avoir permis la création d’un marché en plein essor propice au trafic d’animaux sauvages comme [nouveaux] animaux de compagnie», a déclaré Kanitha Krishnasamy, gestionnaire de l’association en Asie du sud-est co-auteur de l’étude.

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Capture d’écran du rapport de Traffic DR
Contactée par Traffic, la société de Mark Zuckerberg a assuré vouloir coopérer avec l’association pour trouver des «solutions pratiques» contre ces abus. «Nous sommes déterminés à travailler avec Traffic pour aider à lutter contre le commerce illégal d’espèces sauvages sur Internet. Facebook ne tolère pas la vente et le commerce des animaux en voie de disparition et nous n’hésiterons pas à supprimer tout contenu qui viole nos conditions d’utilisation», a ainsi déclaré un porte-parole de Facebook.

L’ONG a également alerté le ministère de la Malaisie péninsulaire des parcs et de la faune nationale (appelé «Perhilitan»). Depuis 2013, ce dernier a assuré avoir coincé 54 commerçants illégaux et sauvé plus de 67 espèces d’animaux sauvages répartis dans 30 groupes sur réseau social.

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«Perhilitan a pris des mesures pour résoudre le problème, notamment en travaillant avec d’autres organismes étatiques afin d’arrêter le commerce illégal de la faune sur Facebook», a expliqué Hasnan Yusop, en charge de l’application de la loi.

Si l’ONG félicite ces dires, elle appelle à une collaboration plus étroite entre les autorités etFacebook «pour permettre un ciblage efficace des délinquants» et pour sensibiliser davantage les individus en dénonçant les activités illégales sur les réseaux sociaux. Source : Paris Match

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