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Sabrina Perquis confinée avec son fils : “J’ai envie de le tuer tous les jours”

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Sabrina Perquis confinée avec son fils : “J’ai envie de le tuer tous les jours”

On ne s’ennuie pas chez Sabrina Perquis ! La jolie blonde qui s’est fait connaître en 2011 dans Secret Story avec un émouvant secret, “Je vis avec les poumons d’un autre”, a beau rester chez elle, elle n’a pas vraiment de temps de s’ennuyer. Très active et très motivée, la maman blogueuse atteinte de la mucoviscidose nous raconte son quotidien avec son adolescent, un jeune homme prénommé Loès (16 ans).

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Où êtes-vous confinée et avec qui ?

Je suis chez moi dans les Hauts-de-Seine avec mon fils.

À quoi ressemble une journée en confinement ?

Alors, j’ai gardé le rythme. Je me lève assez tôt puisque mon fils suit des cours à distance et que je ne me vois pas dormir et le laisser se débrouiller seul. Ce ne serait pas très motivant, déjà que la situation n’est pas simple… Vers 8h, je fais le petit-déjeuner pour lui et pour moi, ensuite, il fait ses devoirs, moi du sport. Puis, comme tout le monde, je m’occupe de la maison. Je travaille aussi sur mes projets en me mettant à côté de lui. L’après-midi, ça dépend de ses cours. Soit il travaille et je m’occupe en attendant, soit on fait des activités. En fin d’après-midi, on se pose devant une série, un film ou la console et le soir, généralement, on cuisine à deux.

Faites-vous du sport pendant le confinement ?

Je fais du sport tous les jours en tant normal, j’ai mes habitudes et mon petit programme sportif que je suis deux fois par semaine. Avec le confinement, il y a un bel élan de partage sur Instagram. Tous ceux qui ont quelque chose à apporter se mobilisent et, du coup, à tout moment de la journée, on peut trouver des séances de sport très sympa sur des live, alors je fais de tout : musculation, abdos-fessiers, yoga, Pilates, body combat… J’espère au moins pouvoir montrer tous mes efforts sur la plage cet été ! (rires). L’exercice le plus difficile reste celui de convaincre mon fils de me suivre à chaque fois.

Quelle est la chose que vous avez pris le temps de faire et que vous n’auriez jamais faite sans ce confinement ?

Trier toutes mes affaires de fond en comble à la maison, les papiers, les vêtements… Je crois que, comme beaucoup de gens, tout est à jour chez moi ! Sinon, j’ai pris le temps de tester de nouvelles activités comme la méditation.

Est-ce qu’en cette période particulière vous prenez le temps de réfléchir à de nouveaux projets ?

Je travaille sur un très beau projet actuellement que je garde encore secret. Je m’intéresse toujours autant aux autres, j’ai bien compris qu’en étant quelqu’un qui a un peu de visibilité, j’ai une certaine responsabilité sur ce que je véhicule sur les réseaux sociaux. J’ai beaucoup de personnes en situation de handicap qui me suivent et j’aimerais par la suite m’impliquer beaucoup plus en organisant des conférences sur différentes thématiques notamment l’estime de soi, l’image, l’acceptation d’une différence et transmettre des good vibes. Je participe moi-même à des conférences en ligne, je lis beaucoup et je suis en contact avec des professionnels qui me donnent des conseils, j’apprends beaucoup et j’adore ça.

Comment cela se passe-t-il pour les cours à distance ?

Un peu comme chez tout le monde, c’est compliqué, il faut garder la motivation, être très patient, car les serveurs sont souvent saturés. Il travaille parfois très tard, car il met plus de temps à comprendre ce qu’on lui demande. Mais son école fait tout pour rester proche des élèves et des parents. Les enseignants sont très ouverts à nos remarques et écoutent nos problématiques. Nous ne sommes pas largués avec une liste de devoirs.

Vous jouez les profs ? Si oui, vous arrivez à suivre ?

Mes soucis de santé ne m’ont pas permis de faire des études. Mon fils est en seconde, impossible pour moi de pouvoir l’aider. À la lecture d’une consigne ou d’un exercice, je suis en panique et j’ai l’impression de regarder Canal+ en crypté. (rires)

Comment se passe cette nouvelle cohabitation ? Quels sont les hauts, quels sont les bas ?

Ça se passe très bien, nous sommes très fusionnels, donc pas de soucis chez nous. Le bon côté de ce confinement, c’est qu’on se retrouve pleinement, vu qu’il ne vit plus à la maison. Ce qui est dur en revanche, c’est le manque de nos proches, son papa, les mamies, la famille, mes amies, les siens…

Comment occupez-vous votre adolescent, quelles activités choisir pour éviter la console et la télé ?

Le plus difficile avec un ado, c’est de trouver des astuces pour attirer son attention et tenter de le sortir des écrans. Alors, on se lance des défis avec le mien. Je me suis mise à TikTok par exemple, j’essaie aussi de lui faire cuisiner des choses qu’il a envie de tester. Il y a aussi des défis sportifs. On innove comme on peut… L’autre fois, il voulait jouer au ping-pong, alors on a transformé la table de salon en table de ping-pong et on a utilisé deux poêles en guise de raquettes et des paquets de pâtes pour le filet. Et puis on joue aux cartes et on se fait des petites séances bien-être avec masques, gommages… Ce n’est pas évident quand on a un petit mec, mais à son âge, il cherche aussi à être beau gosse et commence à prendre soin de lui.

Avez-vous déjà eu envie de le tuer depuis le début du confinement ? Quelle est la chose la plus improbable qu’il a faite ?

J’ai envie de le tuer tous les jours (rires) quand il fait le feignant ou quand il reste scotché à son téléphone. Quand il me fait des trucs improbables comme une bataille d’eau dans l’appartement. En plus, il est maladroit, il casse des verres, des choses de ce genre, tous les jours. Je crois qu’à la fin du confinement, il va me rester une assiette et une cuillère !

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