Salah Abdeslam, seul membre encore en vie du commando djihadiste des attentats de Paris, a refusé vendredi de répondre au juge pour son premier interrogatoire en France, très attendu.
«Salah Abdeslam a d’entrée de jeu fait valoir son droit au silence, en refusant de répondre aux questions du juge d’instruction», a déclaré le parquet. «Il a également refusé de préciser les raisons le conduisant à faire un tel usage de son droit au silence. Il a refusé de la même façon de confirmer les déclarations qu’il avait précédemment faites devant les policiers et devant le juge d’instruction belges», a-t-il ajouté, selon l’AFP.
Il avait, parait-il, «envie de s’expliquer», il n’a finalement pas ouvert la bouche. «Il n’a pas souhaité s’exprimer aujourd’hui» et a indiqué «qu’il le ferait plus tard», a déclaré pour sa part à l’AFP l’un de ses avocats, Frank Berton. «Il a souhaité faire usage de son droit au silence, il faut lui laisser du temps», a-t-il ajouté.
Selon le parquet, Salah Abdeslam n’a toutefois fait aucune promesse pour la suite et n’a pas pris l’engagement de s’exprimer à l’avenir.