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Sandrine Bonnaire : Des relations très différentes avec ses deux filles

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Sandrine Bonnaire : Des relations très différentes avec ses deux filles

Sentimentalement, elle a eu un parcours chaotique. Mais du passé, Sandrine Bonnaire conserve deux bonheurs : ses deux filles, Jeanne qu’elle a eue avec l’acteur américain William Hurt et Adèle, dont le père est le scénariste et dialoguiste Guillaume Laurant. Chacune a sa personnalité, chacune à sa vision, ses goûts, ses habitudes, et une relation différente avec maman. “Adèle est encore petite : on a un rapport ‘éducatif’, explique-t-elle dans les colonnes du magazine Psychologies. À son âge [14 ans, NDLR], elle préfère passer du temps avec ses copines qu’avec sa mère, c’est normal. Mais avec Jeanne, mon aînée âgée de 25 ans, on a plein de projets ensemble, notamment au sein d’une société de production qu’on a créée ensemble : À nos amours. On partage beaucoup, sur tous les sujets. Jeanne a un coeur tellement tendre qu’il est facile d’avoir une bonne relation avec elle.”

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Il faut dire qu’outre leur business familial, les deux femmes sont liées par l’histoire. Elles ont vécu ensemble la terrible agression dont Sandrine Bonnaire a été victime, celle-là même qui lui a valu une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées. “À l’époque, elle avait 7 ans, se souvient-elle. Je lui avais d’abord dit que je m’étais fait mal toute seule. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’elle a fait des cauchemars pendant des semaines par la suite, jusqu’au jour où elle m’a dit : ‘Maman, j’aimerais que tu me dises la vérité.’ Et dès que je lui ai raconté ce qui s’était passé, elle a pu de nouveau dormir. Je lui ai raconté qu’il m’avait strangulée, frappée, que j’étais tombée évanouie, que c’était très mal et que j’espérais qu’il irait en prison un jour pour ça parce que la violence n’est pas acceptable.

Ce dernier souhait a été exaucé. Son agresseur – son ancien partenaire – a été condamné à deux ans de prison et a dû payer une grosse amende. Depuis 2018, Sandrine Bonnaire respire à nouveau. Erik Truffaz, un trompettiste de jazz qu’elle a croisé en 2012 à l’Olympia, est devenu son compagnon. “Je ne le connaissais pas, racontait-elle dans Presse Océan. Je ne connaissais pas bien le jazz non plus, à l’exception du blues et de quelques grands noms américains. Et je suis tombée amoureuse de son jeu, de sa sobriété.” Depuis, le couple s’aime, se soutient et s’inspire. Les tourtereaux travaillent même ensemble, main dans la main, sur des projets personnels et professionnels. Le parcours a sans doute été compliqué, mais l’issue n’en est que plus belle…

Retrouvez l’interview intégrale de Sandrine Bonnaire dans le magazine Psychologie, n° 409 du 6 mai 2020