Cela fait maintenant trois semaines, depuis le 7 septembre dernier, que Sophie Le Tan a disparu alors qu’elle se rendait à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg. Le principal suspect dans cette disparition, Jean-Michel Reiser, a été mis en examen le 15 septembre mais n’a pas avoué les faits.

Si ce samedi était organisée une marche blanche en son honneur, la douleur de la famille Le Tan reste indicible. BFMTV a pu s’entretenir avec sa cousine, Nadine, qui évoque une fille “normale” et très appréciée. 

“Sophie est une fille avenante, sociable et souriante, elle était très appréciée dans le cercle familial mais aussi professionnel et amical. C’était aussi une fille très sportive et dynamique qui pratiquait la musculation et la danse…” détaille-t-elle.

Au cours de cet entretien, Nadine décrit également une fille “prudente”, qui ne “monterait jamais dans la voiture d’un inconnu.”

“Une fille déterminée et ambitieuse”

Peu de temps avant sa disparition, Sophie Le Tan avait visité un appartement qu’elle souhaitait louer dans la métropole strasbourgeoise. “C’était une fille déterminée, ambitieuse, elle avait pour projet de gagner en autonomie financière” et la location de ce logement devait l’aider à atteindre cet objectif.

“Sophie fait partie de cette génération qui doit rendre fière ses parents. Nous sommes originaires du Vietnam et nos parents ont fui la misère et la guerre. Nous devons incarner cette réussite et cet espoir qu’eux n’ont pu accomplir et connaître” conclut-elle.

En marge de la marche blanche, deux nouvelles battues étaient organisées ce samedi dans la zone des cavernes à Ingwiller puis près de la commune de Meisenthal. Une cinquantaine d’enquêteurs de la police judiciaire sont actuellement mobilisés sur cette enquête.

De son côté, le cousin de Sophie Le Tan, également interrogé sur notre antenne, ne perd pas espoir. “Je ne veux pas dire aujourd’hui qu’il n’y a plus d’espoir […] nous cherchons encore”, a déclaré Laurent Tran Wan Mang.