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Sven Epiney : L’animateur demande son chéri en mariage à la télé

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Sven Epiney : L’animateur demande son chéri en mariage à la télé

Inconnu du public français, Sven Epiney est cependant un visage phare de la télévision suisse. L’animateur de 47 ans, qui travaille sur la chaîne alémanique SRF, a profité de sa participation au programme de danse Darf ich bitten ?l’équivalent de Danse avec les stars – pour demander la main de son amoureux et partenaire d’émission, Michael Graber.

C’est en plein direct que Sven Epiney a donc posé un genou à terre pour demander à son chéri Michael Graber, âgé de 26 ans, s’il voulait bien l’épouser. “Le résultat de ce soir n’a pas d’importance. Mais ce qui compte, c’est avec qui je partage ma vie. J’aimerais pouvoir être ton mari et que tu sois le mien“, lui a-t-il dit, une larme à l’oeil. Une demande acceptée par le jeune homme, très ému. Le couple a été applaudi et la séquence a touché les téléspectateurs alors que la presse suisse rapporte que la même démarche aurait été nettement moins bien accueillie en suisse romande (majoritairement francophone)…

Sven Epiney, qui est en couple depuis déjà huit ans avec Michael Graber, a posté une photo de ce moment sur son compte Instagram et a écrit, en légende : “Il a dit oui. Cela me rend infiniment heureux. Je n’ai jamais été aussi nerveux mais je suis ravi de sa réponse.” Malheureusement, les amoureux ne vont pas pouvoir se marier tout de suite car, contrairement à la France où le mariage entre couples de même sexe a été légalisé en 2013 sous le mandat de François Hollande, un tel dispositif juridique n’existe pas. Pour le moment, la Suisse permet seulement aux couples de même sexe de conclure un partenariat enregistré.

Les deux hommes ont cependant espoir de pouvoir se marier légalement car un avant-projet de mariage civil pour tous a été présenté à la mi-mars par la commission des affaires juridiques du Conseil national (chambre basse du Parlement), à la suite d’une initiative parlementaire déposée par une députée du Groupe Vert’Libéral en 2013. Si la proposition est acceptée (les consultations se tiennent jusqu’au 21 juin), la Commission des affaires juridiques sera alors chargée d’élaborer un projet définitif qui sera ensuite soumis au Parlement.