Un soldat russe a plaidé coupable mercredi à l'ouverture à Kiev du premier procès pour crime de guerre depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, un conflit qui a poussé la Suède et la Finlande à demander leur adhésion à l'Otan après des décennies de non-alignement militaire.
Sur le terrain, Moscou a affirmé que près de 1.000 soldats ukrainiens retranchés depuis des semaines dans l'immense usine Azovstal à Marioupol, dans le sud-est, s'étaient "constitués prisonniers".
Et sur le front diplomatique, le Kremlin a annoncé l'expulsion de 34 diplomates français, 24 italiens et 27 espagnols, en représailles à celles de diplomates russes peu après le déclenchement de l'offensive en Ukraine. Un acte "condamné fermement" par Paris, qualifié d'"hostile" par Rome et "rejeté" par Madrid.
A Bruxelles, les ambassadeurs de Suède et de Finlande - cette dernière a plus de 1.300 km de frontières terrestres avec la Russie - ont présenté leur dossier de candidature au secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, qui a salué "un moment historique à un moment critique pour notre sécurité".
La Turquie, membre de l'Otan, s'oppose toutefois à leur intégration. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a dit espérer que les autres Etats de l'organisation "entendront (ses) inquiétudes".
Des consultations sont en cours pour tenter de lever l'opposition d'Ankara, selon une source diplomatique.
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