Home Pure People TEMOIGNAGES – “On est ici pour lui” : Alain et Salem racontent comment Johnny Hallyday a marqué leurs vies

TEMOIGNAGES – “On est ici pour lui” : Alain et Salem racontent comment Johnny Hallyday a marqué leurs vies

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TEMOIGNAGES – “On est ici pour lui” : Alain et Salem racontent comment Johnny Hallyday a marqué leurs vies

Fan de Johnny Hallyday depuis leur enfance, Alain et Salem racontent à Closer.fr leur passion pour le rockeur. Dimanche 9 décembre, ils ont fait le déplacement depuis Embrun, dans les Hautes-Alpes, et Strasbourg, en Alsace, pour assister à la messe en hommage au Taulier à la Madeleine.

Pour Johnny, ils sont prêts à traverser la France. A La Madeleine, deux fans sont partis tôt de leur région d’Alsace et des Hautes-Alpes pour assister à la messe en hommage à Johnny Hallyday. Dimanche 9 décembre, des centaines de fans se réunissaient en plein cœur de Paris, où a eu lieu l’hommage religieux au rockeur il y a un an jour pour jour, pour saluer la mémoire de la star. “On est ici pour Johnny, confie avec émotion à Closer Salem, venu de Strasbourg avec sa femme et son fils de 8 ans. Johnny, ça représente tout. Une année vient de s’écouler. C’est dur, sans lui. On le revoit partout. Il est dans nos veines.”

Salem écoute Johnny Hallyday depuis l’âge de 14 ans. Il en a 54 aujourd’hui. “Je suis collectionneur, explique-t-il. Il y a toujours plus grand fan que soi, mais j’étais pas mal !” C’est l’histoire du chanteur qui l’a inspiré. J’ai eu une enfance difficile comme Johnny, né dans la rue et abandonné par ses parents. Quand ça ne va pas, je ferme les yeux, j’écoute sa musique, et ça repart. Je m’identifie à lui, comme beaucoup de fans, j’imagine. J’ai entendu beaucoup d’anecdotes de gens au plus mal ou proches du suicide qui ont survécu grâce à Johnny.”

Une promesse et des regrets

Son plus grand regret ? Ne jamais avoir rencontré le rockeur. Pourtant, il a tout fait pour pouvoir un jour lui serrer la main, lui envoyant 50 bouteilles de vins d’Alsace. “J’avais fait la promesse à ma mère. Elle disait ‘Johnny, je le considère comme mon fils.’ Quand j’étais jeune, elle répétait ‘Vis Johnny’.” Alors Salem lui avait fait une autre promesse. Maman, je te promets qu’un jour, je lui dirai… (Il pleure) Ça m’avait frappé. Malheureusement, je ne l’ai jamais rencontré et ma mère est aujourd’hui décédée. J’étais gendarme et, lors de ses concerts, les membres de sa sécurité nous demandaient de ne pas l’approcher. J’ai respecté cela, je n’ai jamais forcé les choses.”

Le Taulier finira toutefois par répondre à ses nombreuses lettres. Leur unique échange. “Je terminais mes courriers par ‘Ton plus grand fan gendarme’. Un jour, j’ai écrit ‘Je sais que tu n’aimes pas trop les gendarmes’. Il m’a répondu ‘Contrairement à ce que l’on pense, j’aime bien les gendarmes’.” Entre deux larmes, Salem lâche un sourire.

Pour Johnny, Alain a fait dix heures de train

Avec son blouson en cuir à l’effigie du visage de Johnny Hallyday, Alain ne passe pas inaperçu. Cet homme de 58 ans, originaire d’Embrun dans les Hautes-Alpes, a vu plus de cent concerts du Taulier. Alain a des souvenirs plein la tête. Des anecdotes par dizaines, qui fusent. Pour le concert à la Tour Eiffel en 2000, il arrive à 7 heures 30 du matin alors que le concert a lieu à 21 heures 30 pour être au plus près de son idole, à qui il se tague d’avoir touché la santiag. “Avec les fans, on est en communion, on échange sans cesse, explique-t-il. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir attendu quatorze heures.”

Le 9 décembre 2017, il était dans La Madeleine pour l’hommage au rockeur. Le 15 juin, il revenait pour assister à la messe pour l’anniversaire du rockeur. “Je n’ai pas cessé de pleurer.” Aujourd’hui, il voit des signes de Johnny partout. A son retour de Paris, ce jour-là, il aide une femme à porter ses valises de la gare d’Embrun à sa voiture. “J’arrive et je lis sa plaque d’immatriculation : CV – JH. Quand on est fan, on voit toujours des signes.”

Sa rencontre avec Johnny, Alain en garde “des frissons”

L’un des moments les plus marquants de sa vie est ce voyage remporté sur la radio RTL. En 1996, Alain est parti trois jours à Las Vegas, pour assister au concert du rockeur. “On était 5000 Français, dans 31 avions affretés de Roissy. Moi j’avais Ma Gueule. Il y avait Tennessee, Diego… que des titres de Johnny. Certaines personnes ne comprennent pas l’engouement, ils disent que je suis barjot ! (Rires)”

Contrairement à Salem, Alain a eu la chance de rencontrer la légende. “C’était après le concert à La Cigale, se souvient le fan. Je suis allée à son restaurant Le Balzac. J’étais avec un collègue et une femme qui nous a rejoints. Un proche nous a conseillé de nous placer près d’une moto et d’attendre. J’ai vu Johnny débarquer et balayer la rue de son regard de fauve. On l’a félicité pour le show. J’en ai encore des frissons : il était là, tout près de nous.” Aujourd’hui encore, il ressent sa présence. “Le jour de l’hommage national, le ciel était couvert à mon arrivée à Paris. Seule une étoile perçait à travers les nuages : un signe de Johnny.”