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Top 14: le “Classico” pour le Stade français

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Top 14: le “Classico” pour le Stade français

Le retour aux sources fonctionne: le Stade français, avec deux anciens joueurs devenus entraîneurs sur le banc et son maillot vintage, s’est offert son premier “Classico” depuis quatre ans, dimanche, face à Toulouse (30-20), lors de la 13e journée de Top 14.

Le stade Jean-Bouin a donc versé dans la nostalgie. De glorieux anciens dans les tribunes, deux entraîneurs -Julien Arias et Laurent Sempéré- qui étaient sur le terrain il y a quelques mois encore, un maillot bleu zébré de rouge porté pour la dernière fois lors du titre face à Clermont en 2007… et surtout une victoire importante face au champion de France: le Stade français s’est retrouvé et il va mieux. Et il l’a prouvé avec son troisième match sans défaite de rang (deux victoires, un nul).

Le club de la capitale s’est du même coup relancé dans la course au maintien en laissant la place de lanterne rouge à Agen, croqué par le LOU (13-12) la veille. Le voilà désormais à trois points de Castres, 12e et premier non-relégable.

“C’est un match qui fait du bien. Gagner contre ce qui se fait de mieux en Europe, devant de tels joueurs… Ca fait forcément plaisir. On commence une nouvelle année par une victoire, ça fait plaisir. Surtout dans un moment où on en était en difficulté”, s’est ravi Gaël Fickou.

“On a mis énormément de coeur, on n’a rien lâché. On avait faim ce soir, même si on n’était pas les meilleurs. C’est un nouveau commencement mais on ne va pas s’emballer”. “Ce sera très dur, très long mais il faut remettre le Stade français là où il mérite”, a-t-il ajouté.

Le Stade français a désormais deux matches européens, face aux Zebres samedi puis à Brive une semaine plus tard, avant de se replonger dans son opération sauvetage, face à Clermont le 25 janvier.

C’est amplement suffisant pour le duo Arias-Sempéré qui va vouloir continuer à remettre les Soldats Roses d’aplomb.

Les deux entraîneurs, arrivés mi-novembre, pourront en tout cas s’appuyer sur les bonnes choses entrevues face au champion de France en titre: l’activité de Gael Fickou, auteur d’une incroyable percée (26e) et d’un essai plein de réalisme (47e), le jeu au pied de Nicolas Sanchez (un drop, une pénalité, une transformation) ou la hargne et le doublé (34e, 50e) de Sekou Macalou…

Pour les Rouge et Noir, en revanche, c’est la soupe à la grimace: les Toulousains avaient l’occasion de se rapprocher du podium, ils pointent à la 7e place, hors des places qualificatives pour la phase finale.

Pire, trop inconstants, trop indisciplinés, trop imprécis, les Haut-Garonnais, rarement aussi bousculés, n’ont jamais semblé dans le rythme. Et c’est le Stade français qui a fait vibrer Jean-Bouin.

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