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Tour d’Italie: Démare, euphorique, pour un troisième succès

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Tour d’Italie: Démare, euphorique, pour un troisième succès

Tout réussit à Arnaud Démare dans le Giro: le champion de France, euphorique, s’est imposé pour la troisième fois depuis le départ en dominant au sprint la 7e étape, vendredi à Brindisi, devant Peter Sagan.

En confiance, le Picard a conclu le travail de l’équipe Groupama-FDJ devenue l’une des références en matière de préparation du sprint. “Leur boulot est extraordinaire”, a salué Démare à propos de ses coéquipiers, qui ont même permuté leur ordre de passage dans le final, entre le Néerlandais Ramon Sinkeldam et le Lituanien Ignatas Konovalovas.

A chaque sprint sa vérité mais un même vainqueur: Démare a gagné la première fois d’extrême justesse mardi à Villafranca Tirrena (Sicile), il s’est imposé très nettement jeudi à Matera (Basilicate), dans une arrivée en faux-plat montant. Enfin, il s’est adjugé un sprint classique, plat, qui a réuni l’ensemble des spécialites du peloton du Giro en conclusion d’une étape bouclée à plus de… 51 km/h de moyenne.

“L’étape a été vraiment très rapide, les bordures ont fait mal”, a raconté le vainqueur du jour à propos du scénario de cette journée entamée tambour battant à l’initiative de l’équipe Deceuninck du porteur du maillot rose, le Portugais Joao Almeida.

Principales victimes, les hommes du Danois Jakob Fuglsang (Astana) et du Britannique Simon Yates (Mitchelton) ont dû mener la chasse sur les longues lignes droites traversant la plaine des Pouilles avant de rejoindre la via Appia, l’une des grandes voies romaines dont Brindisi est le terminus, avant l’embarquement vers l’Orient.

– Sagan encore deuxième –

Plusieurs chutes, qui ont notamment concerné Fuglsang et le jeune Français Aurélien Paret-Peintre, se sont produites en cours d’étape. Le regroupement général s’est opéré à 20 kilomètres de l’arrivée à Brindisi, avant un sprint qui a donné lieu à des passes d’armes pour prendre la roue du lanceur de Démare (Jacopo Guarnieri).

“J’ai attendu un peu, il y avait un vent de trois-quart face”, a expliqué le Français, tout sourire. “J’ai senti que Sagan était là, prêt à me passer, mais j’ai su le garder au pédalier”.

Sagan, qui n’a plus gagné depuis juillet 2019, a décroché pour l’occasion sa… 31e deuxième place dans les grands tours (pour 16 victoires). L’ex-triple champion du monde, sans doute frustré, a levé le bras après la ligne en signe de protestation, sans que le succès de son rival soit remis en cause.

Démare a d’ores et déjà fait aussi bien que son coéquipier et rival de l’époque Nacer Bouhanni, vainqueur de trois étapes dans le Giro 2014. Il a aussi conforté son maillot cyclamen du classement par points, qu’il espère ramener le 25 octobre à Milan, jour qui devait également être celui de sa course de coeur, Paris-Roubaix, annulée vendredi en raison de la situation sanitaire.

Samedi, la 8e étape, favorable aux baroudeurs, longe le bord de mer de Giovinazzo à Vieste, dans la presqu’île du Gargano, sur un parcours de 200 kilomètres tortueux et piégeux dans sa seconde moitié. Avec un petit “mur” à franchir à l’entrée des 10 derniers kilomètres.

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