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Trafic entre Daesh et la Turquie : RT révèle des documents qui le prouvent

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Trafic entre Daesh et la Turquie : RT révèle des documents qui le prouvent

RT révèle des documents qui prouvent le trafic d’antiquités entre Daesh et la Turquie.

L’équipe de RT Documentary a retrouvé , avec l’aide des Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), une maison ayant abrité des combattants de Daesh dans la ville d’Al-Chaddadeh, située dans la province syrienne de Hassaké, pleine d’objets d’antiquité, ainsi que des lettres et des documents qui prouvent que les djihadistes les vendaient sur le marché noir.

«Pour le frère responsable de la frontière. Aide le passage par ton poste du frère Hussein Hania Sarira accompagné d’un homme turc, le marchand d’antiquités, pour qu’ils puissent travailler avec nous au département des antiquités du ministère des Ressources naturelles. Puisse Allah te bénir, ton frère Abu Uafa At-Tunisi», lit-on dans une lettre apportée par les Kurdes à l’équipe de RT.

RT-FRANCE

La comparaison des lettres déjà vues lors de l’enquête sur le trafic pétrolier de Daesh en Turquie, a montré que les signes figurant en haut de cette missive et de la facture des terroristes sont identiques.

Parmi les artefacts, l’équipe de RT a retrouvé des vases, des objets antiques et une ancienne carte française qui remontait au temps colonial ce qui signifie que les terroristes auraient pillé des musées et autres dépôts d’antiquités.

RT a également eu accès à une vidéo filmée par les Kurdes. Sur les images, Abu Ayub al-Ansari, un jeune combattant de Daesh de la ville de Tel Abyad capturé par les milices d’YPG, y déclare que cette ville constitue un «couloir commercial» entre la Turquie et Daesh.

«On m’a envoyé servir à Tel Abyad, près de la frontière turque. De temps en temps nous traversions la frontière pour agir en Turquie. L’armée turque est déjà passé à proximité, mais il n’y a jamais eu lieu aucune sorte de conflit entre nous», a déclaré Abu Ayub al-Ansari. «Quand les milices kurdes ont capturé Tel Abyad, la connexion a été perdue et les combattants étrangers ne pouvaient plus arriver. La communication avec les services de sécurité turcs a aussi été rompue, nous ne pouvions plus communiquer qu’à l’aide de civils ou d’espions», a-t-il poursuivi.

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