Home Pure People “Tu la boucles. Tu t’assois, et si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à twitter !” : deux députées “En Marche” échangent des mots hallucinants en ple…

“Tu la boucles. Tu t’assois, et si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à twitter !” : deux députées “En Marche” échangent des mots hallucinants en ple…

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“Tu la boucles. Tu t’assois, et si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à twitter !” : deux députées “En Marche” échangent des mots hallucinants en ple…

Selon Le Canard Enchaîné, la députée En Marche Sonia Krimi aurait été priée de se taire assez violemment par l’une de ses collègues…

Bonne ambiance dans les rangs des députés En Marche ! Au sein des élus de la majorité, Sonia Krimi est parfois considérée comme une frondeuse, voire comme un caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron. Selon Le Canard enchaîné, elle se serait même fait sévèrement recadrée par ses collègues lorsqu’elle a expliqué vouloir prendre la parole sur le sujet de l’Aquarius et des 629 migrants à son bord, qu’Emmanuel Macron n’a pas voulu accueillir, à l’Assemblée Nationale. Une initiative que les députés La République en marche n’ont pas vue d’un bon œil.

“On est encore sur les textes à venir en débat. Ce n’est pas le moment que tu prennes la parole”, lui aurait demandé Gilles Le Gendre selon l’hebdomadaire. Mais la députée Anne-Christine Lang n’a pas pris autant de pincettes. “Tu la boucles ! Tu t’assois, et si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à tweeter !”, lui aurait lancé sa collègue, d’après Le Canard enchaîné. Vexée, Sonia Krimi est sortie directement de la réunion pour aller prendre la parole devant les journalistes. Devant la presse, la députée a poussé un violent coup de gueule contre la décision du président de la République.

“Quand on fait la politique de l’autruche en France, ça me dérange”, a-t-elle d’abord lancé avant d’enfoncer le clou : “Je ne vais pas attendre qu’un ministre m’épelle ce que je dois penser ! Mais on est où là ? On les accueille, point !” Et c’est loin d’être le premier coup de gueule de Sonia Krimi. En décembre 2017, elle n’avait déjà pas hésité à défendre sa position sur le projet de loi asile et immigration porté par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. “Monsieur le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, tous les étrangers de France ne sont pas des terroristes, plaidait-elle dans l’hémicycle. Tous les étrangers de France ne sont pas d’indélicats fraudeurs aux aides sociales. Dire le contraire, c’est jouer avec les peurs, c’est jouer avec les mots.”