Au moins sept civils ont été tués dans deux attaques simultanées à la bombe ce mercredi dans le sud-est du pays. Ces explosions sont attribuées à l’insurrection du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK kurde, a annoncé l’agence de presse Dogan.

L’explosion d’une voiture piégée a fait quatre morts dans le centre de la ville de Diyarbakir. Par ailleurs, 13 personnes ont été blessées dans cette attaque, a annoncé la télévision NTV.

3) these photos are from #Amed #Diyarbakir explosion occured when polices vehicles are passing through Şehitlik town pic.twitter.com/T4HSwRjYdR

— Mala Stark (@EndezyareKurd) 10 août 2016

Une autre explosion quasi-simultanée a tué deux autres civils au passage d’un véhicule de police, dans la localité de Kiziltepe, au sud de la ville de Mardin, a indiqué Dogan. Elle a par ailleurs fait 25 blessés, selon la télévision NTV. Les images diffusées par les télévisions ont montré d’importants dégâts subis par les bâtiments environnants et les véhicules stationnés à proximité.

Cinq soldats tués dans la matinée

La journée de mercredi a été particulièrement meurtrière dans le sud-est à population majoritairement kurde. Cinq soldats turcs avaient été tués et huit autres blessés dans un attentat à la bombe en matinée attribué lui aussi à la rébellion du PKK, selon une source de sécurité locale.

Les attaques contre l’armée se sont multipliées depuis la fin, en juillet 2015, du cessez-le-feu, qui avait tenu pendant près de deux ans et demi dans le sud-est de la Turquie. Ces attaques ont fait depuis lors des centaines de morts du côté des forces de sécurité, ainsi que du côté des insurgés, et ont poussé de nombreux habitants à fuir les lieux des combats, qui se sont déplacés des campagnes vers les centres urbains.

Avec AFP