Des chercheurs canadiens ont développé un algorithme qui permettrait d’identifier les personnes qui présentent le risque le plus élevé de déficience cognitive et qui sont susceptibles de développer une maladie d’Alzheimer dans les 5 ans.
Le Dr Mallar Chakravarty, neuroscientifique à l’Institut universitaire en santé mentale et ses collègues de l’Université de Toronto (Canada) ont conçu un algorithme permettant, à partir de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), de prédire si les facultés cognitives d’une personne risquent de se dégrader vers la maladie d’Alzheimer dans les 5 ans.
Pour leurs recherches, dont les résultats ont été publiés dans Plos One, les chercheurs ont utilisé les données de plus de 800 personnes : des seniors en bonne santé, d’autres souffrant de troubles cognitifs légers, ainsi que de patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
“Nous travaillons actuellement à tester l’exactitude des prévisions à l’aide de nouvelles données afin de déterminer si nous pouvons prédire la maladie encore plus loin dans le futur”, a déclaré le Dr Chakravarty.
En l’absence de traitement pour la maladie d’Alzheimer, cet algorithme pourrait permettre d’identifier les personnes à risque afin de leur offrir un suivi particulier et initier des changements de style de vie susceptibles de retarder, voire d’empêcher totalement, les débuts de la maladie d’Alzheimer.
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