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Un ancien haut dirigeant chinois visé par une enquête pénale

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Un ancien haut dirigeant chinois visé par une enquête pénale

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justice chinoise a annoncé lundi avoir ouvert une enquête pénale visant un ex-haut dirigeant du pays, déjà exclu du Parti communiste (PCC) après des accusations de corruption.

Sun Zhengcai était membre du groupe des 25 personnes les plus puissantes de Chine, le Bureau politique du PCC. Jadis considéré comme l’un des successeurs potentiels de l’actuel président Xi Jinping, il a connu une soudaine disgrâce cet été: il a été démis de ses fonctions de chef du Parti communiste dans la municipalité de Chongqing (sud-ouest).

M. Sun est désormais accusé d’avoir “accepté des pots-de-vin” et est visé par une enquête pénale, a indiqué le Parquet populaire suprême sur son site internet.

Plus haut dirigeant chinois à tomber depuis cinq ans, il avait été exclu du PCC en septembre après une enquête interne de la commission de discipline du parti. Selon elle, c’était un dirigeant corrompu qui a profité de son pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles. Il était également accusé d’avoir trahi les principes du Parti communiste et d’avoir cultivé un “goût de l’ostentatoire”.

Aujourd’hui âgé de 54 ans, c’était l’une des étoiles montantes du Parti communiste.

En octobre, le PCC avait par ailleurs accusé M. Sun et deux autres anciens ex-dirigeants de “conspiration” pour avoir tenté de truquer des élections internes. Une telle action aurait potentiellement pu entraver l’ascension du président chinois Xi Jinping au sommet du Parti.

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