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Un body-piercer condamné à 5 000 euros d’amende pour une langue fendue qui tourne en hémorragie

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Un body-piercer condamné à 5 000 euros d’amende pour une langue fendue qui tourne en hémorragie

Un body-piercer a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon pour “exercice illégal de la profession de médecin et d’activité de chirurgie esthétique”. Il avait réalisé une “langue de serpent” à une femme qui a été hospitalisée pour une hémorragie peu de temps après.  

Le tribunal correctionnel de Lyon a tranché. Le body-piercer qui avait réalisé une langue fendue sur une cliente, par la suite hospitalisée pour une hémorragie, a été condamné à 5 000 euros d’amende. L’interdiction d’exercer n’a en revanche pas été retenue, comme le rapporte Le Progrès.

Lorsqu’elle entre dans le local du 1er arrondissement de Lyon le 23 janvier 2016, la jeune femme demande une “langue de serpent”, pratique qui consiste à fendre la langue en deux dans le sens de la longueur. Quelques jours plus tard, elle est hospitalisée à cause d’une hémorragie. La jeune femme porte plainte estimant que le lyonnais l’a “abandonnée à son sort”.

“Exercice illégal de la profession de médecin et d’activité de chirurgie esthétique”

Mais ce n’est pas pour violences ou non assistance à personne en danger que le jeune homme comparait devant le tribunal. L’homme a été jugé le 7 mai dernier pour “exercice illégal de la profession de médecin et d’activité de chirurgie esthétique dans une installation non autorisée”.

La défense avance une absence de règlementation de la pratique et demande la relaxe. Le perceur utilise un scalpel, pose des points de suture et “distribue” des médicaments antalgiques et anti-inflammatoires, rappelle Le Progrès. En ce qui concerne l’anesthésie, selon le prévenu, le client se débrouille. La jeune femme affirme quant à elle qu’elle a reçu sept ou huit piqures dans la langue et se souvient d’un liquide prélevé et introduit dans la seringue, comme le relate le quotidien lyonnais.

Des pratiques qui, pour le ministère public, relèvent clairement de la chirurgie esthétique. L’installation n’était donc pas conforme. La victime ne bénéficiera en revanche pas de dommages et intérêts, sa constitution de partie civile ayant été jugée “recevable” mais “non fondée”.

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