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Un homme obligeait le fils autiste de sa compagne à participer à leurs rapports sexuels

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Un homme obligeait le fils autiste de sa compagne à participer à leurs rapports sexuels

Selon les informations du Parisien, à Massy (Essonne), un homme contraignait le fils autiste de sa compagne à regarder et filmer leurs ébats sexuels. Le couple a été jugé.

“Je n’ai pas de mots pour décrire l’horreur de ces scènes, fustige la procureure. Tous les verrous de la moralité, de la pudeur, de la sexualité et de la parentalité ont sauté”, c’est ainsi qu’a réagi la procureure qui a jugé Jean-Pierre, 59 ans, et Isabelle, 49 ans. Selon les informations du Parisien en kiosques le samedi 20 octobre dernier, un homme résidant à Massy (Essonne), a imposé des relations sexuelles au fils autiste de sa compagne, tous les week-ends. D’après le quotidien, Jean-Pierre a également obligé l’enfant à caresser sa mère et à filmer leurs rapports sexuels.

L’audience a eu lieu le mercredi 17 octobre dernier au tribunal d’Evry. Pour se défendre, Jean-Pierre a déclaré qu’il souhaitait “faire l’éducation sexuelle” de son beau-fils. Certainement en raison de ces pratiques, le fils d’Isabelle a développé un comportement “très sexué” et “commençait à harceler ses camarades en semaine dans son établissement spécialisé en octobre 2017”. Les services sociaux se sont alors alarmés avant de découvrir que “chaque fois que ce mineur vulnérable rentrait dans son foyer à Massy le week-end il subissait les pires sévices de la part de son beau-père”, précise Le Parisien. Selon la procureure citée par le journal, la maman de l’enfant est à la fois “bourreau et victime” et est placée sous tutelle depuis le décès de ses parents en raison d’une “déficience intellectuelle incurable”, d’après les psychologues.

Isabelle a été condamnée à un an de prison avec sursis, indique Le Parisien. Pour la présidente du tribunal, “sa place n’est pas en prison, elle ne comprendrait pas”. Quant à son compagnon, Jean-Pierre, il écope de trois ans de prison dont deux ans ferme. L’enfant autiste, lui, va être suivi par un expert “qui devra déterminer des séquelles que ces actes ont eues sur lui”, précise le quotidien. Et d’ajouter : “Il est toujours pris en charge par le Département de l’Essonne et progresse bien.”