Home Pure Santé Un médecin accusé d’avoir mis une pilule abortive dans le thé de sa petite amie

Un médecin accusé d’avoir mis une pilule abortive dans le thé de sa petite amie

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Aux Etats-Unis, le Dr Sikander Imran est accusé par sa petite amie d’avoir provoqué sa fausse couche. Il lui aurait fait boire un thé contenant du Misoprostol, un médicament utilisé pour les avortements thérapeutiques. 

Brook Fiske et le Dr Sikander Irman avaient une relation tumultueuse depuis 3 ans et vivaient à Rochester, ville de l’Etat de New-York aux Etats-Unis. Un jour, il déménage à Arlington en Virginie où il a décroché un nouveau poste. Peu de temps après, Brook Fiske apprend qu’elle est enceinte et annonce la nouvelle à son compagnon.

“Il ne voulait pas de l’enfant, il a essayé de me convaincre d’avorter, ce que j’ai refusé”, raconte Brook Fiske à la chaine de télévision américaine WROC. Alors qu’elle est enceinte de 17 semaines, elle décide de lui rendre visite pour se mettre d’accord sur la manière dont ils allaient élever l’enfant. Lors de cette visite, elle l’accuse de lui avoir fait prendre une pilule abortive, à son insu.

Des traces de Misoprostol dans le sang

“Après avoir fini mon thé, j’ai vu une substance granuleuse au fond de la tasse, comme si on y avait écrasé un médicament”, se souvient-elle. Quelques heures plus tard, elle commence à avoir des contractions. “Il a commencé à pleurer, à dire qu’il était une personne horrible et qu’il avait bien fait ce dont je l’accusais”, ajoute la jeune femme.

Elle doit alors se rendre immédiatement aux urgences du Virginia Center Hospital où elle perd l’enfant. Dans son sang, les médecins trouvent des traces de Misoprostol, un médicament utilisé pour les avortements thérapeutiques. “D’après l’infirmière, il faut une dose de 200 mg pour déclencher l’accouchement. Il m’en a donc donné 800 mg” ce qui est la dose pour un avortement, se rappelle Brook Fiske, toujours à la chaine locale.

Sikander Irman a été arrêté et sera jugé pour “avortement et homicide volontaire sur le foetus d’autrui”. Son procès devait commencer le 13 décembre dernier, mais selon les documents officiels, de nouvelles charges sont apparues contre lui, ce qui a amené le tribunal à renvoyer l’audience au 12 mars prochain.

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