Invité ce jeudi matin sur notre antenne, Benjamin Griveaux n’a “pas l’intention de démissionner, puisque c’est lorsqu’on est candidat qu’on se consacre pleinement à sa tâche de candidat. Et quand on est ministre, on se consacre pleinement à sa tâche de ministre et c’est mon cas”. A l’inverse de Gérard Collomb lorsqu’il occupait encore la Place Beauvau? “Ce n’est pas ce que je dis”, assure le porte-parole du gouvernement.

Le départ soudain de Gérard Collomb du ministère de l’Intérieur, obligeant le Premier ministre Edouard Philippe à en assurer l’intérim, ne fragilise pas non plus la sécurité des Français, assure-t-il encore. “Je ne me laisserai pas entraîner dans la petite politique politicienne que j’ai vue hier à l’Assemblée et au Sénat, avec l’opposition considérant que la sécurité des Français était en danger. Ca n’est pas vrai. Il y a déjà eu dans l’histoire de la Ve République des intérims assurés par le Premiers ministre”.

“On a besoin de quelques jours pour trouver un ministre de l’Intérieur, c’est normal”, justifie Benjamin Griveaux. “Parce que c’est une mission sérieuse et, vous le savez, désormais ce n’est pas comme avant: on ne nomme pas un ministre dans l’heure, on a des vérifications à faire auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, ça fait de la transparence dans le système”.

Ainsi, Edouard Philippe restera en intérim “le temps qu’il faudra pour trouver un bon ministre de l’Intérieur, c’est-à-dire quelques jours, soit d’ici la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine”.